- Entre le 1er juin et le 4 août, 596 passages aux urgences pour incident de type noyade ont été enregistrés en France, contre 811 l’an dernier à la même période et 723 l’année précédente, soit un recul moyen de 22%.
- A l’origine d’un millier de décès par an, les noyades sont la première cause de mort accidentelle des moins de 25 ans, selon Santé publique France.
- La baisse globale des passages aux urgences concerne toutes les régions sauf la Bourgogne-Franche-Comté, la Corse, les Hauts-de-France et les Pays-de-la-Loire.
L'analyse publiée entend le terme de noyade au sens large: une insuffisance respiratoire résultant d'une submersion ou de l'immersion en milieu liquide, suivie ou non de décès, d'après la définition de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Jusqu'au 22 juin, les piscines publiques, d'hôtels, les bases de loisirs et les parcs d'attraction étaient fermés et l'accès aux plages était restreint, ce qui a "réduit les baignades et donc le risque de noyades", rappelle l'agence sanitaire.
Et depuis, "la baisse de fréquentation touristique de certaines régions, notamment par les touristes étrangers, a aussi eu un impact sur les baignades".
Par ailleurs, "les conditions climatiques (températures, ensoleillement, pluviométrie) ont été globalement moins favorables au mois de juin et début juillet 2020 par rapport aux mêmes périodes en 2018 et 2019, malgré un épisode de fortes chaleurs fin juin 2020".
"Cette dernière hypothèse sera à confirmer dans la suite de la surveillance notamment dans le contexte de fortes chaleurs" que connaît une large partie de la France depuis le 6 août.