Fusion des régions
Un séminaire pour moderniser les modes de fonctionnement, rattraper le retard pris parfois par les services de l'État dans le domaine numérique et surtout pour préparer la fusion au 1er janvier prochain des services. Éric Delzant était entouré par les différents chefs de services préfigurateurs (voir liste ci-dessous) pour préparer concrètement la fusion des deux régions. "Ce n'est pas seulement l'addition des directions régionales, départementales ou autres services mais de constituer un nouvel État régional dans les organisations et le fonctionnement" a insisté le préfet préfigurateur tout en donnant "une nouvelle efficacité à l'État ". Une nouvelle organisation, qui devrait largement s'appuyer sur les unités départementales notamment pour la Drac, la Dreal ou la Direccte.
27 actions concrètes pour préparer la fusion
27 actions concrètes ont été identifiées lors des derniers séminaires du mois de juin. Pour Denis Delcour, directeur de projet pour la fusion des services régionaux, les changements engendrés vont au-delà des outils techniques de vision-conférence, de visio poste ou de plateforme collaborative via un serveur unique. "L'administration numérique, ça change aussi les méthodes de travail et parfois même les profils de postes de travail. C'est aussi une autre manière de manager les fonctionnaires."
Aucun chiffre en revanche et aucun objectif affiché sur les économies engendrées par cette fusion si ce n'est le plan global de 50 milliards d'économies (2015-2017) souhaité par le gouvernement dans un contexte national de réduction des dépenses publiques. Éric Delzant ne cache toutefois pas que le nombre de fonctionnaires "sera amené à évoluer" et que les efforts se porteront notamment sur les effectifs de la fonction publique.