Parmi les freins évoqués dans son rapport figure le fait que la voie professionnelle reste encore souvent proposée "par défaut" aux élèves "eu égard à leur niveau présumé", mais aussi une orientation tardive dans la scolarité, une absence de diversification de l’enseignement avant la 3e et, dans une moindre mesure, une offre pléthorique de diplômes qui "brouille les pistes".
Le CESE relève par ailleurs que "de nombreux jeunes ont une image négative de certains secteurs économiques, notamment industriels." Les campagnes de communication paraissent également peu efficaces au regard du conseil qui préconise un suivi précis et une évaluation des initiatives.
Les recommandations
Afin d’améliorer concrètement le fonctionnement de l’orientation, il propose de :
- Agir au niveau des parents (en créant notamment une plateforme virtuelle d'échange)
- Renforcer les partenariats entre établissements scolaires et acteurs socio-économiques
- Collèges-entreprises : identifier les interlocuteurs
- Repenser la voie professionnelle (en assurant la poursuite d'études en BTS ou en réfléchissant à des moyens de communication plus efficients ou encore rendre les diplômes plus polyvalents)
- Faciliter le parcours en apprentissage