"Les avocats de Michelle Martin nous ont fait savoir que le centre monastique français qui devait l'accueillir avait renoncé", a expliqué au quotidien l'avocat général de Mons en Belgique. Selon lui, les religieux ne s'attendaient pas au "tapage médiatique" qui a accompagné cette annonce et ne se sentent pas "en mesure de supporter cette tempête".
Condamnée à 30 ans de prison pour avoir séquestré plusieurs victimes de son ex-mari et avoir laissé mourir de faim deux d'entre elles âgé de 8 ans, Michelle Martin n'a purgé que la moitié de sa peine. La décision de remise en liberté sous conditions avait provoqué un tollé en France et en Belgique. Le ministre de la Justice Michel Mercier avait déjà affirmé qu'il refusait d'accueillir en France la criminelle.
Il était question à un moment donné que l’ex-femme de Marc Dutroux s’installe au couvent de Montferrand-le-Château qui abrite la communauté des sœurs dominicaines de Béthanie.