Au cours de la journe?e de samedi 12 novembre, 45 de?tenus avaient e?te? examine?s sur le site par des me?decins de SOS me?decin et du SAMU 21, en liaison avec le me?decin d’astreinte de l’ARS. Apre?s cette prise en charge, les personnes avaient retrouve? un e?tat de sante? satisfaisant de?s le de?but de la semaine.
L'enque?te e?pide?miologique a e?te? conduite par l’ARS avec la cellule re?gionale de l’agence Sante? Publique France, en lien avec les services de la Direction De?partementale de la Protection des Populations (DDPP) Co?te-d’Or, qui ont re?alise? les pre?le?vements alimentaires des denre?es suspectes et proce?de? a? l’inspection des cuisines de la maison d’arre?t.
La bactérie Clostridium perfringens
Les re?sultats des analyses effectue?es par le Laboratoire de?partemental de la Co?te-d’Or sur les pre?le?vements de plats te?moins ope?re?s le 12 novembre par la DDPP ont re?ve?le? la pre?sence d’un germe pathoge?ne dans un plat de poisson en sauce servi aux de?tenus le vendredi 11 novembre, au de?jeuner.
La bacte?rie en cause, Clostridium perfringens, est un contaminant fre?quent des produits alimentaires, notamment d’origine animale. En France, elle est re?gulie?rement mise en cause dans les cas de toxi-infections alimentaires collectives.
Les complications sont plus souvent observe?es chez les personnes a?ge?es et les jeunes enfants.