"La dégradation de biens publics utiles à la prévention d’accidents de la route ainsi qu’à la sauvegarde de vies est intolérable", précise le Préfet du Doubs.
Il rappelle que :"-ces radars sont positionnés sur des sites où les vitesses pratiquées sont largement au- dessus des vitesses autorisées et où des accidents corporels graves se sont produits ces dernières années.? La présence 24h/24H de radar sur le bord des routes et des lieux accidentogènes permet de sauver des vies".
De 3 750 à 75 000 euros d'amende
La dégradation de radar est un délit qui relève des articles 322-1 et article 322-2 du code pénal. Une dégradation légère est passible d'une amende de 3 750 euros, assortie d'une peine de travaux d'intérêt général. Une dégradation lourde est passible d'une amende de 30 à 75 000 euros en fonction des circonstances. L'amende encourue vient s'ajouter aux réparations des dommages.
Le préfet a donné des instructions de surveillance renforcée des radars par les forces de l’ordre. Toute personne suspecte de dégradation de radar sera conduite immédiatement devant l’autorité judiciaire.