Municipale 2020 : Anne Vignot présente son plan "Urgence solidarités"

Publié le 23/06/2020 - 09:31
Mis à jour le 22/06/2020 - 17:31

Anne Vignot, candidate de l’union de la gauche qualifiée pour le second tour de l’élection municipale à Besançon, a présenté ce lundi 22 juin son plan « Urgence Solidarités ». Parmi les mesures, « certaines seront prises dans les six premiers mois du mandat » si elle est élue.

(De gauche à droite) Kévin Bertagnoli, Christophe Lime, Anne Vignot, Joseph Gosset et Yannick Poujet ©Alexane Alfaro ©
(De gauche à droite) Kévin Bertagnoli, Christophe Lime, Anne Vignot, Joseph Gosset et Yannick Poujet ©Alexane Alfaro ©

"Nous avons repris un certain nombre de dispositifs de solidarité qui sont mis en place depuis très longtemps sur Besançon, une ville ayant déjà été citée comme innovante dans le social", a déclaré Anne Vignot, "en plus de cela, nous avons de nouvelles propositions."

Lutte quotidienne contre la précarité

La crise sanitaire du covid-19 a accru les inégalités et la pauvreté. Pour preuve, les associations solidaires et sociales ont montré une activité sans précédent. La liste d'Anne Vignot souhaite "renforcer les dispositifs permettant de limiter la fracture sociale" en réalisant "dès le début du mandat un état des lieux de l'action des structures existantes, de leurs moyens et de leurs finances."

Sur le court terme :

  • Mise en place d’un bus des services / accès aux droits qui circule dans les quartiers et dans le Grand Besançon.
  • Reconnaissance de l’engagement bénévolat (citoyens d’honneur, valorisation économique,...) avec un focus particulier sur l’engagement durant cette période de Covid, notamment vis à vis de la distribution alimentaire.
  • Soutien accru aux structures d'insertion en particulier via les clauses d’insertion dans les marchés publics.
  • Création d’une conférence des citoyens sur l’alimentation en agrégeant toutes les initiatives (antennes sociales, maisons de quartiers, maisons de santé, restauration collective) pour être au plus près de la population, en liaison avec le Projet alimentaire territorial de la Communauté Urbaine.
  • Valorisation d’une coopérative plateforme de livraison de repas afin d’apporter une protection sociale à ses membres, à l'image de ce qui se fait à Grenoble. 

Sur le long terme :

  • Expérimentation locale autour du dispositif « zéro chômeurs » de longue durée, afin qu’il leur soit complémentaire et non concurrentiel.
  • Conférence annuelle de l’emploi et de l’insertion : un rendez-vous avec les établissements pour une meilleure communication de leurs attentes et besoins en correspondance avec les emplois disponibles et les compétences des personnes employables.
  • Renfort et coordination des rencontres emploi insertion dans les quartiers et les secteurs géographique de Grand Besançon
  • Proposition aux élus des communes du Grand Besançon de produire une analyse des besoins sociaux (ABS) à l’échelle de la communauté urbaine.
  • Soutien aux dispositifs d’accompagnement (permis de conduire, garage solidaire, écrivain public, défenseur des droits, alphabétisation, lutte contre l’illectronisme...).
  • Création et maintien de plusieurs ressourceries (réemploi solidaire) à raison d’au moins une pour 25 000 habitants.
  • Valorisation le réseau des épiceries solidaires et tout particulièrement aves les acteurs associatifs et les citoyens. Initier une coopérative de production locale. 

Donner une place d'acteur social aux jeunes

Pour la liste Besançon par nature, "les jeunes et les étudiants en particulier ont été durement touchés pendant cette crise (plus de repas du CROUS, difficulté de trouver des jobs d’été ou petits jobs,...). La jeunesse avait été déclarée comme une priorité par Besançon par nature : elle devient une urgence."

Sur le court terme :

  • Expérimentation d’un dispositif d’accompagnement pour les jeunes en grande précarité qui ne bénéficient d’aucun soutien (formation + aide financière).
  • Pack Rentrée solidaire: mise à disposition de produits de première nécessité. Environ 200 étudiants par an.
  • Soutien à une Agoraé (épicerie sociale et solidaire étudiante, denrée sèches et denrées non sèches) porté par une association sur le campus de Bouloie.
  • Information sur les aides existantes à la prise en charge des impayés de loyer des jeunes liés à la crise sanitaire.

Sur le long terme :

  • Actualisation du plan local de lutte contre la précarité des jeunes : ouverture d’un espace santé, épicerie solidaire étudiante, rencontres professionnelles jeunesse, portail jeunesse (CRIJ), banque de stage, parrainages charte de la diversité, parcours « micro crédit », aide permis de conduire, comité local d’aide aux projets, recherche de jobs d’été et d’emplois étudiants
  • Mobilisation locale pour légiférer l’encadrement des loyers (conventionnement pour des logements « jeunes » spécifiques avec les bailleurs sociaux).
  • Soutien à Habitats jeunes (Foyers jeunes travailleurs) en lien avec les collectivités partenaires (région et département) et étude d’une nouvelle structure sur l’ouest bisontin.

Prendre soin de nos anciens et rompre l'isolement

"Aujourd’hui, dans la crise que nous traversons, redonner confiance aux séniors est une clé pour retrouver une cohésion sociale et se tourner vers l’avenir", selon la candidate. "Pour cela nous serons imaginatifs en les intégrant dans nos propositions, sans oublier les proches." Et d'ajouter : "Les séniors souffrent souvent d’isolement, et la période de confinement a été particulièrement éprouvante pour eux. Notre société doit évoluer en prenant en compte les personnes fragiles et dépendantes, dans leur fonctionnement. La ville et le CCAS mettront en place et soutiendront toutes les initiatives de soutien à nos ainés."

Sur le court terme :

  • Dispositif "Proxim’âge” pour répondre aux premières difficultés de dépendance (voirie, logement, transports, sécurité, accompagnement, santé).
  • Lutte contre l’isolement social en dynamisant le lien entre les maisons de quartier et les résidences autonomie.
  • Éducation au numérique : dotation en appareils numériques, permettant la visioconférence afin d’aider à garder le lien avec des proches, avoir à disposition une culture accessible par le numérique,...

Sur le long terme :

  • Renfort des liens intergénérationnels dans toutes les actions : habitats participatifs et intergénérationnels, parrainage intergénérationnel favorisant les activités culturelles ou sportives, soutien à l’entraide et la solidarité intergénérationnelle,...
  • Valorisation de la maison des séniors en s’appuyant davantage sur elle pour mener des actions auprès des publics seniors et intergénérationnels.
  • Développement du portage du livre à domicile aux personnes âgées et isolées dans tous les quartiers, et initiation d’une une action culturelle dans les résidences autonomies et clubs des aînés.

Personnes sans domicile fixe et migrants

Pour Besançon par nature, "Les personnes en très grande précarité ont souvent perdu les seules ressources minimum qu’elles avaient pendant la crise. L’accompagnement collectif immédiat est une nécessité vitale pour elles il faut agir sur le long terme."

Sur le court terme :

  • « Grenelle » avec les parties prenantes de ce dossier afin de bien cibler les besoins.
  • Soutien actif auprès des associations d’accueil au lendemain de la crise.
  • Adhésion dans les 6 premiers mois à la charte ANVITA et au Réseau national des villes et territoires accueillants. (un point d’accueil facile à identifier dès l’arrivée des personnes, pour informer, s’orienter).
  • Renforcement de l’aide alimentaire en période estivale
  • Réflexion sur l’ouverture d’espaces temporaires d’urgence des sans abris

Sur le long terme :

  • Etude pour la place des chiens dans les centres d’accueil de personnes sans domicile fixe.
  • Usage de boite à lettres / casier pour la domiciliation et la protection des biens des personnes sans domicile.
  • Ouverture de locaux pour l’accueil de jour.

Logements - Mobilités

Pour Anne Vignot, "la problématique du logement reste une priorité de l’action sociale de nos collectivités. En période de crise le risque de ne pas avoir de logements décents s’accroit, c’est pourquoi nous devons renforcer les dispositifs d’accompagnement."

Sur le court terme :

  • Proposition, suite au covid, aux bailleurs sociaux de suspendre les loyers pendant deux mois et création d’un fonds pour soutenir les bailleurs sociaux qui en ont besoin.
  • Travail avec les associations sur le point conseil budget qui a pour objectif de prévenir le surendettement et la précarité. Possibilité d’une permanence à maison des services au public

Sur le long terme :

  • Favorisation de programmes de réhabilitation et de rénovation afin d’atteindre les 3000 logements par an sur l’agglomération.
  • Mobilisation de l’OFS (organisme foncier solidaire), outil de lutte contre la spéculation immobilière.
  • Instauration d’un pourcentage minimal de logements publics (20%) et de logements abordables (15%) dans les grandes opérations d’urbanisme.
  • Politique de lutte contre les logements insalubres et les passoires énergétiques.
  • Lutte contre les « marchands de sommeil » avec la mise en place de dispositifs coercitifs.
  • Avec le Grand Besançon Métropole, un accueil pour les gens du voyage en développant les terrains familiaux et en créant une aire de grands passages.
  • Rééquilibrage de l’offre de logements publics à loyer modéré sur la ville à partir du Plan local habitat de l’agglomération (PLAI), et en développant les logements très sociaux (PLAI).
  • Gratuité du réseau Ginko pour les moins de 26 ans et une tarification solidaire pour les personnes bénéficiaires des minimas sociaux.
  • Soutien au covoiturage par le développement, la création et l’organisation d’aires de covoiturage à l’extérieur de la ville.

Décrochage scolaire et précarité numérique

"Nous l’avons observé pendant cette période de confinement forcé, à la fois un décrochage massif parmi des élèves et des difficultés pour les familles les plus fragiles comme les familles monoparentales (10% des familles sont en situation monoparentale à Besançon) ; et des difficultés d’accès aux technologies du numérique aggrave les inégalités. Nous l’avons malheureusement observé pour les jeunes qui devaient suivre des cours à distance. La lutte contre cette inégalité doit désormais entrer dans nos plans d’actions prioritaires", souligne la liste.

Sur le court terme :

  • Désignation de coordinateurs éducation et familles sollicitant les intervenants déjà présents (référents périscolaires, directeurs accueil de loisirs, accompagnants à la scolarité, à la parentalité.
  • Interventions d’accompagnement des familles les plus éloignées pour la scolarité, la vie quotidienne, les loisirs,...
  • Dotation de matériels informatiques et prêts de clés 4 G pour les familles les plus démunies.
  • Campagne d’information sur la possibilité d'accès en libre-service et de formations gratuites dans les EPN (Espaces Publics Numériques des maisons de quartier) ou des associations.
  • Etat des lieux de la précarité numérique sur la Ville et l’agglomération, ainsi que des réseaux de connexion. Appel aux entreprises et à l’économie sociale et solidaire locales pour fournir du matériel informatique.

Sur le long terme :

  • Pérennisation de l’accueil d’urgence pour les familles traversant des difficultés transitoires.
  • Action autours du petit déjeuner équilibré le matin, notamment pour les familles les plus fragiles.
  • Possibilité que la municipalité offre des chèques formation informatique (style chèque déjeuner) aux familles les plus précaires.

Mieux vivre avec son handicap dans la ville

La mission Handicap rattachée au CCAS "doit pouvoir continuer à avoir les moyens d’agir de façon davantage transversale à toutes les politiques et services de la ville. Un référent sera désigné dans chaque direction municipale et communautaire", décrit Anne Vignot.

  • Accès de tous les publics porteurs d’un handicap moteur ou mental aux actions éducatives, culturelles et sportives, en particulier les jeunes enfants en crèche et à l’école.
  • Poursuite de l’agenda d’accessibilité des bâtiments municipaux, espaces publics et commerce, suivi par la commission intercommunale d’accessibilité
  • Plan de création de logements pour tous proposé auprès des bailleurs sociaux.
  • Renfort et valorisation du rôle du groupe d’experts d’usages pour nous accompagner dans notre démarche de ville inclusive, non pas seulement sur
  • l’accessibilité des lieux mais aussi dans la vie quotidienne dans la ville.
  • Le groupe d’expert d’usage regroupe les acteurs des 5 familles du handicap (visuel, auditif, moteur, mental, psychique), symbole réussi d’une instance de démocratie participative.
  • Développement du nombre d’emplois publics de personnes porteuses d’un handicap à la ville, au CCAS et au Grand Besançon et renouvellerons la convention avec le fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP).

Expérimentation d'un dispositif d'accompagnement pour les jeunes en grande précarité

Besançon par nature par du constat que certains jeunes "ne connaissent pas ou mal les dispositifs de droit commun qui les concernent ou ne peuvent pas y accéder directement car trop éloignés pour différentes raisons (représentations négatives des institutions, expériences d’échecs, difficultés de santé...). Concrètement ces jeunes sont livrés à eux-mêmes et peuvent aussi mettre à mal leur cellule familiale."

À travers cette action, "il s’agit d’amener les jeunes à trouver leur place dans la société et grâce à un accompagnement individualisé de leur permettre d’accéder à une formation, à la garantie jeune, à un service civique, à un emploi, au microlycée, à un parcours de soins si besoin...", indique la tête de liste.

Public cible

Jeunes âgés de 18 à 25 ans qui bénéficient d’aucun dispositif de droit commun (RSA, garantie jeune, allocation de retour à l’emploi...) et sont donc sans ressource propre. 

Repérage du public visé

Le repérage sera multi-partenariale associant les maisons de quartiers municipales ou associatives, les antennes sociales de quartier du CCAS, le service Emploi Insertion de Grand Besançon Métropole, les associations œuvrant notamment dans le domaine de l’emploi, de l’insertion et de la formation, les partenaires institutionnels comme le Conseil départemental du Doubs, le Rectorat, l’ADDSEA, la Mission locale.

Une campagne de communication sur les réseaux sociaux pourra relayer les informations.

Montant de l’aide financière : 500€ mensuels (équivalent au montant du RSA pour une personne avec déduction du forfait logement de 67€ et de la garantie jeune). 1M€ seront consacrés à cette expérimentation.

Durée du dispositif : 12 mois maxi

Conditions : public éligible à ce dispositif. "Volontaires, les jeunes s’engagent à bénéficier d’un accompagnement personnalisé (style coaching, accompagnement renforcé jeune) réalisé par les professionnels des ASQ, des maisons de quartier ou des associations", indique Anne Vignot. Les jeunes s’engagent par la signature d’un contrat.

Contenu de l’accompagnement proposé :

  • Diagnostic personnalisé réalisé à l’entrée du dispositif
  • À partir de ce diagnostic mise en place d’un plan d’actions partagé avec le jeune
  • Les actions proposées seront très diverses car elles seront construites en fonction des besoins de chaque jeune. L’accès aux soins, aux sports et à la culture, la citoyenneté, la confiance et l’estime de soi, les techniques de recherche d’emploi, la mobilité, la découverte d’entreprises, toutes ces dimensions pourront être abordées. Cette liste n’est pas exhaustive.
  • Cet accompagnement se fera lors d’entretiens individuels et d’ateliers collectifs.

Évaluation : Comme il s’agit d’une expérimentation, une évaluation aura lieu au bout d’un an à partir d’indicateurs définis avec les structures en charge de l’accompagnement de ces jeunes et en fonction des objectifs initiaux du dispositif.

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