Le Parti de Gauche bisontin, en la personne du co-secrétaire Emmanuel Girod, rappelle que depuis 2003 la SNCF a ouvert ses lignes à la concurrence. Selon le mouvement, cela a été le point de départ de la privatisation et d’un désinvestissement de la part de l’Etat qui s’est traduit notamment par une dégradation du service public et de l’ensemble du parc des trains. Dans les 4 départements comtois 20 000 passagers utilisent les réseaux Intercités et Ter chaque jour.
Des trains usés
Selon le PDG, trois lignes sont concernées par cette dégradation : Besançon-Belfort, Besançon-Lons-Saint-Claude et Belfort-Vesoul-Paris. Le Parti de gauche dénonce des voies et des trains usés "jusqu’à la corde" et "entretenus avec les moyens du bord", trains "tombant même en panne en pleine voie" comme dans la matinée du Lundi 17 octobre sur la ligne Besançon-Belfort.
Les élus privatisent
Pour les militants d’extrême gauche, les élus francs-comtois qui ont la compétence des Ter et des Intercités, en la personne de Michel Neugnot (PS), 1er vice-président de la Région Bourgogne-Franche-Comté et Gérald Gordat (LR) ont préféré "confier à des opérateurs privés certaines lignes (Saint Claude-Andelot et Belfort-Delle)".
Le Parti de Gauche du Doubs, partenaire de la "France Insoumise" et du programme "l’Avenir en Commun" présenté par Jean-Luc Mélenchon exige que le "train redevienne au plus vite l’outil public d’intérêt général, d’égalité et d’aménagement du territoire qu’il doit être. Pour cela, il faut une politique de planification écologique et des investissements publics conséquents pour rebâtir un véritable service public du transport".
(Communiqué)