Un an après le pic de pollution de 2016, la ville et le Grand Besançon ont souhaité rappeler l'importance des bonnes pratiques à avoir pour limiter la pollution à savoir : "marcher, faire du vélo, privilégier le co-voiturage ainsi que les transports en communs et les parkings relais".
"Nous avons entendu le questionnement de la population qui demandait ce qu'il adviendrait lors d'un pic de pollution", explique Cyril Devesa, adjoint au maire délégué à l'hygiène-santé. "Nous mobilisons des services dès le seuil de l'information. Une campagne d'actions a notamment été lancée par la diffusion de spots sur le site et sur les panneaux d'informations de la ville". L'adjoint au maire précise qu'en période d'alerte "les parking relais seront gratuits. Les transports seront donc gratuits pour se rendre au centre-ville".
Un chou frisé pour observer les polluants
Sur l'Esplanade des droits de l'homme, c'est un chou frisé pas comme les autres qui est planté : "Il sert à voir le type de polluants présents", explique Karine Lefèvre en charge du projet chez ATMO. "Nous l'avons planté en octobre et nous allons prélever ses feuilles cette semaine. Nous l'enverrons ensuite pour analyses dans un laboratoire".
Les premiers résultats…
Avec environ 25 choux plantés à Besançon et ses alentours, ATMO a pu faire un premier constat : "un niveau plus élevé qu'ailleurs en plomb au niveau de la forêt de Chailluz. Cependant, les niveaux sont faibles en polluants à Besançon", est-il souligné. De prochaines analyses sont attendues.
Info +
- En charge de la qualité de l'air, ATMO BFC alerte la préfecture en cas de prévision de dépassement des seuils autorisés et procède, par délégation du préfet du département, à des recommandations comportementales et sanitaires. Le préfet a la charge de la mise en place des actions complémentaires.
- Les résultats seront mis en ligne sur www.atmo-franche-comte.org