"Lors d'un arrêt de travail de l'agent en charge de la lutte contre la fraude de Pontarlier, la direction de Pôle Emploi a constaté une situation anormale relative à des comptes d'allocataires", a expliqué le parquet.
Ils avaient soit-disant travaillé en Suisse
Quatre dossiers sont apparus suspects : ils concernaient des salariés apparaissant comme ayant travaillé en Suisse, ce qui, après vérification, n'était pas le cas, et indemnisés en tant que demandeurs d'emploi en France.
Des factures de véhicules neufs et de restaurant
Interpellée début juillet, la quadragénaire a reconnu trois faits supplémentaires. Elle aurait perçu un tiers de la somme de 260.000 euros d'allocations chômage indûment versées à des personnes de son entourage.
"L'enquête du commissariat de police de Pontarlier a permis de mettre au jour cette escroquerie organisée qui permettait aux sept mis en cause d'acheter des véhicules neufs et de régler les factures dans de nombreux restaurants", a poursuivi le parquet.
Elle risque jusqu'à sept ans de prison
L'auteure présumée de la fraude encourt une peine maximale de sept ans de prison, aggravée par le caractère professionnel de sa fonction. Elle sera jugée, avec les autres protagonistes de cette affaire, en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, début décembre devant le tribunal de Besançon.
(Selon AFP)