Retraites: entre deux manifs, des lendemains qui déchantent

Publié le 13/10/2010 - 17:28
Mis à jour le 13/10/2010 - 17:28

Après une journée faste, le mouvement social n’a pas rebondi mercredi à Besançon. Nombreux sont ceux qui sont retournés au travail en attendant la «manif» de samedi.

Comment jouer les prolongations entre une manifestation et la suivante ? C’est la question à laquelle ont tenté de trouver une réponse ce mercredi à Besançon le syndicat Solidaires et une bonne poignée de lycéens et d’étudiants qui voulaient continuer à en découdre après avoir été repoussés la veille par un barrage policier protégeant la tunnel de la Citadelle. Seulement voilà, tous les autres syndicats ont fait profil bas, sachant bien que leurs militants ne voulaient perdre une journée de salaire supplémentaire.
 
Dès 8h du matin, quelques manifestants étaient réunis sur la place de la Révolution, mais pas assez nombreux pour entreprendre un blocage dans le secteur de la zone commerciale Valentin comme prévu. « Ce n’est plus la place de la révolution mais la révolution du sur place », a ironisé un syndicaliste d’une grande organisation de passage. Il n’avait pas tout à fait tort. Des Galeries Lafayette au lycée Jules Haag en passant par le lycée Pasteur, les jeunes ont déambulé en ville derrière quelques drapeaux estampillés SUD Solidaires portés par des anciens.
 
A 12h30, retrouvailles à la Fac de Lettres pour une assemblée générale interminable qui a voté comme la veille en faveur du retrait du projet sur les retraites sans négociation ni amendement, du soutien à la grève générale illimitée et un appel pour la manifestation du samedi 16. Point important : les actions prévues doivent être non violentes.
 
Rejoints par des syndicalistes aguerris de SUD représentants des entreprises publics ou des administrations où la grève avait bien du mal à prendre, ils ont quelque peu déchanté. Après moultes tergiversations, il a été décidé d’un rendez-vous au parking Battant jeudi à 15h où les futurs manifestants apprendront le lieu du blocage du jour. Pas question de prévenir avant, de peur de voir la police arriver avant eux comme mardi. Quelles cibles ? Ont été cités le siège bisontin de l’UMP, la CCI ou le péage Valentin.
 
En attendant, pour ne pas perdre la main, une délégation de 120 personnes s’est rendue en début d’après-midi devant le centre des impôts où le flux des voitures a été ralenti quelques minutes par un sit-in devant une voiture de sport de luxe immatriculée en Provence. Puis l’action s’est terminée par une engueulade entre un syndicaliste et un jeune à propos des risques encourus à cette occasion. La connivence entre Solidaires et le groupe de lycéens et d’étudiants n’a donc pas été illimitée, à l’image de la grève.  
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