Tout est parti du roman "Station Eleven" d'Emily St-John Mandel. Dans ce dernier, le monde est effondré après une pandémie qui a détruit 99% de l'humanité. Pourtant, une troupe de théâtre se balade et sillonne toujours le Michigan proclamant la devise "Survivre ne suffit pas".
FRAC "Survivre ne suffit pas"janvier 2019 from maCommune.info on Vimeo.
L'exposition questionne le temps, le rôle de l'être humain comme avec l'œuvre de Xavier Antin intitulée "jet d'encre sur coton". Il est question de l'impression et d'une certaine forme de formatage : "il retravaille la technologie et la réutilise autrement. Il traite notamment par la, la question de l'industrialisation", explique Elene Laurent, responsable du pôle public et de la médiation.
La question de l'aliénation
La question de l'aliénation reviennent ensuite avec l'œuvre d'Anne Le Troter intitulée "Les silences après une question". Pour l'illustrer, une estrade sonore est installée dans la pièce. On peut entendre les discussions de l'artiste avec des enquêteurs. Le tout est monté en boucle et en écho.
Le thème du temps arrive en seconde partie avec l'œuvre de Katinka Bock. Il s'agit d'une sculpture imitant la forme d'une gousse d'ail en céramique et bois. L'artiste a laissé sa pièce en céramique face aux intempéries avant de la cuire. L'action du temps est marquée sur l'œuvre.
Face à l'histoire
Les limites de l'être humain, évoquées dans le roman d'Emily Mandel, sont notamment illustrées grâce à l'oeuvre de Rei Nato, une artiste japonaise, qui a été fortement marquée par l'histoire de son pays et notamment Hiroshima. De petits personnages sont représentés, avec une mine presque sans émotion. Ils sont comme stupéfaits sur le drame qui vient de frapper les Japonais.
L’exposition se conclut par deux œuvres, celles de Shimabuku et d’Ari Benjamin Meyers qui privilégient le partage et la coopération, en écho au récit qui a donné son titre à l’exposition.
Info +
Frac Franche-Comté 2, passage des arts à Besançon.
Vernissage le 2 février à 18h30. Exposition du 3 février au 28 avril 2019.
- 14h – 18h du mercredi au vendredi
- 14h – 19h samedi et dimanche
- tarifs tarif plein : 4€ tarif réduit : 2€ gratuité : scolaires, moins de 18 ans et tous les dimanches
- Depuis 2015 le Satellite, un camion transformé par l’architecte Mathieu Herbelin en espace d’exposition, poursuit son itinérance pour aller à la rencontre des publics éloignés.
- L’exposition intitulée De la Terre à la Lune, l’odyssée de l’Espace propose un voyage dans l’Espace et le Cosmos à travers les œuvres d’Ueli Berger, Julien Berthier, Biosphere, Dominique Blais, Július Koller, Gianni Motti, Estefania Peñafiel Loaiza et Hugues Reip.