Greenpeace estime que l’incendie qui fait rage depuis le 4 avril 2020 n’est qu’à « environ 1,5 kilomètre » de l’arche recouvrant le réacteur qui avait explosé en avril 1986.
Trente ans après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, le massif du Jura garde des séquelles. Selon l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire, qui a publié ce mardi 26 avril 2016 un état des lieux, le site jurassien présente toujours des niveaux de radioactivité huit fois supérieur à la moyenne.
Selon l’association pour le contrôle de la radioactivité dans l’ouest (Acro), créée après la catastrophe de Tchernobyl en 1986, aujourd’hui encore, les sols et les champignons sont, 30 ans après, toujours contaminés par le césium-137… Sans grande surprise.
Ce lundi 26 avril de très nombreuses actions seront organisées en France et à l’étranger pour évoquer les conséquences de la catatrophe nucléaire de Tchernobyl 24 ans après. Le groupe bisontin «Sortir du nucléaire» organise un die-in à 17h30 place Pasteur à Besançon.
Le tribunal administratif de Chalons-en-Champagne a rejeté jeudi la requête d’un Rémois, atteint d’un cancer de la thyroïde qu’il impute au nuage radioactif de Tchernobyl et qui réclamait 1,5 million d’euros à l’Etat pour en avoir occulté les risques.
