Tentative d'assassinat : le tireur n’était autre que la concubine…

Publié le 08/06/2012 - 21:27
Mis à jour le 08/06/2012 - 21:31

La concubine d’un habitant de Charbonnières-les-Sapins, près d’Ornans, blessé de deux balles dans le dos, toujours logées dans son corps, a été mise en examen ce vendredi pour tentative d’assassinat. Véritable force de la nature, le trentenaire ne s’était pas rendu compte que le tireur était… sa propre femme.

deux balles dans le dos

Lundi dernier, alors qu'il est tranquillement allongé sur son lit, un homme de 35 ans reçoit une balle dans le dos. Surpris, comprenant que quelqu'un lui a tiré dessus, il se lève et demande à sa compagne, seule personne présente dans la maison, de prévenir les secours. Elle ne le fera pas. L'homme se recouche dans la foulée, juste après un bref passage à la salle-de-bain, pour panser ses blessures.

Un deuxième projectile frappe le trentenaire dans le haut du dos. Aussi  incroyable que cela puisse paraître, avec deux balles dans le corps, l'homme n'est que "blessé". Toujours aucun tireur en vue.

Loin d'être anéanti, le fringant jeune homme monte en voiture avec son beau-frère et la jeune femme. Il s'installe à l'avant sur le siège passager, sa compagne derrière lui. Le tireur fou s'acharne et le prend à nouveau pour cible en tirant dans le siège. Mais cette troisième balle ne parvient pas à atteindre la victime qui, un peu affaiblie, décide cette fois de se rendre à l'hôpital.

Hospitalisé, il mettra deux jours pour comprendre et à désigner comme tireur... sa compagne. "Je n'avais pas réalisé que c'était elle", confiera-t-il aux enquêteurs du groupement de gendarmerie du Doubs.

Deux balles toujours logées dans son dos

Placée en garde à vue mercredi, la suspecte, âgée de 28 ans et mère de leurs trois enfants, a reconnu être l'auteur des tirs, mais l'arme n'a pas été retrouvée. Durant son audition, elle a expliqué avoir voulu se débarrasser d'un concubin "violent depuis très longtemps". Le parquet a demandé son placement en détention, a indiqué le procureur de Besançon Alain Saffar.

Entendue par les enquêteurs, la sœur de la jeune femme a indiqué avoir jeté l'arme, dont le type exacte reste un mystère. Elle a été présentée au juge d'instruction du tribunal de grande instance de Besançon vendredi en fin d'après-midi pour être mise en examen pour recel et destruction de preuves, puis au juge des libertés et de la détention pour être placée sous contrôle judiciaire, selon les réquisitions du parquet.

Le beau-frère de la victime a pour sa part été mis en cause pour non-dénonciation de crime et il devrait à son tour être placé sous contrôle judiciaire. Vendredi, le blessé était déjà sorti de l'hôpital, les deux balles toujours logées dans son dos. Son pronostic vital n'est pas engagé. Il sera opéré ultérieurement pour tenter de les extraire.

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