Tramway : les communistes persistent dans leur refus

Publié le 04/06/2010 - 12:17
Mis à jour le 04/06/2010 - 12:17

Dans un courrier adressé à tous les conseillers communautaires du Grand Besançon avant le vote définitif du 30 juin sur le projet de tramway, les élus communistes confirment leur opposition au tram et, comme le Modem, préconisent un bus à haut niveau de service (BHNS). rappelons que les écologistes sont favorables au tram mais par le centre ville. Quant au PS, il s’est replié sur les quais parès le refus du préfet de passer par la Boucle.

La lettre des élus communistes:
 
« Dès le début du projet, nous nous sommes régulièrement exprimés avec la volonté d’être force de propositions, pour faire évoluer significativement les transports urbains sur Besançon et son agglomération, sans dépasser une limite budgétaire acceptable.
 
Nous nous étions prononcés pour le Bus à Haut Niveau de Service. Cette position semble correspondre à notre agglomération et n’est pas une idée isolée. En effet, à l’issue de l’appel d’offre de l’Etat, ce sont 17 agglomérations sur 36 qui ont fait le choix d’un Bus à Haut Niveau de Service. Pour mémoire, le responsable du pôle économique du GART rappelait que « pour le prix d’une ligne de tram, on peut avoir un réseau BHNS ».
 
Les derniers éléments apportés par les services de l’agglomération nous ont permis d’affiner notre réflexion. En effet, régulièrement la moindre capacité du BHNS est mise en avant pour écarter ce choix. Pour apprécier ce paramètre, il faut prendre en compte trois éléments déterminants :
 
Le taux de passagers transportés aujourd’hui qui est déjà un des plus élevé des villes de province, et la cible estimée avec le tram qui est de 1200 passagers par heure. Le BHNS, avec une fréquence de 5 mn est capable d’atteindre cette capacité. De plus avec une fréquence descendue à 4 mn, nous pouvons augmenter de plus 20 % la capacité de transport et passer à 1500 passagers par heure.
 
Deuxième élément, la desserte. Afin de pallier un inconvénient majeur d’une seule ligne ne passant pas par le campus, il serait prévu dans 4 à 5 prochaines années une ligne BHNS THEMIS-campus-gare Viotte. L’idée est intéressante, mais difficilement finançable (environ 80 millions d’euros) si on l’ajoute au premier plan de financement.
 
Troisièmement les coûts. La nouvelle hypothèse de travail se situe à 228 millions d’euros à plus ou moins 5 % (soit 11 millions d’euros), auxquels il faut ajouter les travaux effectués par la ville (20-25 millions d’euros puisque que la moitié du coût de la réfection du pont Battant serait affectée à la ville de Besançon). Ce qui nous amène à un coût de plus de 260 millions d’euros, soit plus de 18 millions d’euros du km. On se rapproche donc des 20 millions d’euros du kilomètre, coût estimé par les experts et que nous avions annoncés dès le 18 décembre 2008. La participation de la ville serait comprise entre 50 et 55 millions d’euros (20 millions d’euros de subvention à l’agglomération, 20 à 25 millions d’euros de travaux et 10 millions d’euros dans les budgets annexes : eau, assainissement et chauffage urbain de Planoise).
 
Concernant le tracé, nous avions fait le choix dès le départ d’un tracé par les quais et la place de la Révolution, critiqué à l’époque mais finalement choisi aujourd’hui devant les réticences importantes de tous les responsables techniques. Le passage par le centre ville est extrêmement complexe et en tout cas non réalisable dans les délais et les coûts annoncés.
 
Le 30 juin prochain, chaque élu devra se déterminer. Les élus communistes ne regrettent pas leur choix du 18 décembre 2008, qui est partagé par un très grand nombre de nos concitoyens.
 
Des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent contre ce projet qui ne correspond pas à la structure de notre agglomération et qui bloquera d’autres projets tout aussi importants pour la population ».
 
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