Après les jets de projectiles, la manifestation devient "un trouble à l'ordre public. Des sommations sont ensuite effectuées afin de disperser la foule qui est maintenant un attroupement", explique la police.
Et d'ajouter : "Nous (ndlr : La police) souhaitons rappeler l'importance des sommations qui sont répétées deux fois avant l'acte de dispersion. Elles peuvent d'ailleurs être accompagnées d'une fusée éclairante des gendarmes mobiles".
Un recours "à la force» et au «gaz lacrymogène» peut ensuite être "utilisé par les forces de l'ordre pour disperser l'attroupement". Et de conclure : "nous n'utilisons pas le gaz lacrymogène par pur plaisir".
Le dossier des trois personnes interpellées a été transmis au parquet de Besançon pour étude.
Info +
- Le délit d'attroupement est passible d'une peine maximale allant jusqu'à un an d'emprisonnement.