Un intervenant écarté d'un collège, suspecté de radicalisation

Publié le 14/09/2017 - 08:20
Mis à jour le 14/09/2017 - 08:20

Un intervenant extérieur en anglais a été écarté ce mardi 12 septembre 2017 d’un collège de Côte-d’Or, officiellement en raison d’un « dossier non complet », a-t-on appris auprès de l’académie tandis que le quotidien Le Bien Public révélait que cet homme est suspecté de radicalisation.

Il avait pris ses fonctions ce mardi matin dans le collège de Sombernon, près de Dijon, mais "la mission de cet intervenant a pris fin le soir même, les éléments du dossier administratif ne permettant pas de poursuivre sa mission", a précisé le rectorat dans un communiqué mercredi.

Dans son édition de mercredi, Le Bien Public révèle que ce trentenaire avait été interpellé en juin par les policiers de la BRI (Brigade de recherche et d'intervention) de Bordeaux, dans le cadre d'une enquête sur une filière jihadiste qui envisageait de rejoindre les combattants du groupe État
Islamique en Syrie.

Une source judiciaire a confirmé à l'AFP que cet homme, présenté aux juges antiterroristes du parquet de Paris, avait été mis en examen le 2 juin pour "association de malfaiteurs terroriste délictuelle" et placé sous contrôle judiciaire.

Selon une source proche du dossier, le trentenaire faisait partie de l'entourage d'un ancien détenu de Guantanamo, Saber Lahmar, accueilli en France en 2009 et soupçonné d'avoir encouragé des gens partis faire le jihad en Irak ou en Syrie.

Cet Algérien de 48 ans a été lui-même mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste et écroué. Il est principalement reproché au trentenaire d'avoir mis à disposition de Saber Lahmar et de son entourage une salle au-dessus de son restaurant.

"Le recrutement des personnels non titulaires est toujours effectué avec la plus grande rigueur, tant sur le plan pédagogique qu'administratif, conformément à la réglementation", souligne le rectorat dans son communiqué. Selon une porte-parole, "le fait que l'article paru ce matin mette les parents en émoi, le collège en émoi (...) nous conforte" dans la décision de "ne pas maintenir" cet enseignant contractuel.

(AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Faits Divers

Besançon et Montbéliard : 4.500 personnes et 3.500 véhicules contrôlés en 5 jours

Du 8 au 12 avril 2024, une opération "Place Nette" de grande ampleur s’est déroulée dans le département du Doubs. Réalisée en étroite coordination avec les procureurs de Besançon et de Montbéliard, cette action "coup de poing" s’inscrit dans le cadre des actions de lutte contre la délinquance liée aux trafics de stupéfiants, à l’économie souterraine et au proxénétisme voulues par le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer et le Garde des Sceaux. L'heure est au bilan...

Un mot de vocabulaire nazi entendu en plein conseil régional Bourgogne Franche-Comté : l’élu regrette

+ Droit de réponse de Thomas Lutz • Jeudi 11 avril 2024, un membre du groupe Rassemblement national au conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, aurait employé une expression empruntée au vocabulaire nazi lors de l’Assemblée plénière qui se tenait à Dijon, est-il dénoncé dans un communiqué de presse de la Région.

Affaire de la maire d’Avallon : Marie-Guite Duffay appelle au respect de la présomption d’innocence

Dans un communiqué du 10 avril 2024, la présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté a réagi suite à la mise en examen et au placement en détention provisoire de la maire d’Avallon et conseillère régionale déléguée à la ruralité Jamilah Habsaoui. Si elle appelle au respect de la présomption d’innocence, Maire-Guite Dufay a également décidé de la suspension de la délégation régionale de l’élue et de l’écarter de son groupe politique.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 5.97
légère pluie
le 16/04 à 21h00
Vent
3.84 m/s
Pression
1014 hPa
Humidité
92 %