Le but ? Montrer le comportement primitif du harcèlement de rue. Ainsi, la ville de Lausanne imagine l'espace de deux minutes dans un clip, un musée ou le harcèlement serait révolu et appartiendrait au passé.
On peut y voir les visiteurs choqués d'entendre des insultes à l'encontre des femmes (diffusés par des haut-parleurs). Trois statues : le sourd, l'aveugle et le muet sont installées pour représenter la peur des témoins de harcèlement dans l'espace public.
Pour finir, le public aperçoit "le grand classique", comme aime le dire le guide, : Le Joconde. Oui, Le Joconde. Ce n'est plus une femme, mais un homme qui prend place dans le cadre de Léonard de Vinci. "Représentation tragi-comique de l'arme préférée de l'harceleur : le regard", selon le guide…