Lors de cet échange, il a été rappelé que le Parquet de Montbéliard, en accord avec le Parquet de Besançon, pourra éloigner du domicile les auteurs de violences dans le cadre du dispositif "ALTÉRITÉ" mis en place à Besançon par l’Association départementale du Doubs de sauvegarde de l'enfant à l'adulte (ADDSEA) et financé par l’État.
Dans le Doubs, les services de l’État "sont pleinement mobilisés contre les violences intrafamiliales depuis le début du confinement", indique la Préfecture.
Grâce à l’engagement des acteurs locaux œuvrant au quotidien dans la lutte contre les violences sexuelles et sexistes, les associations maintiennent leur accueil pour les femmes victimes de violences :
Permanences des associations dans le secteur de Besançon
- Solidarité Femmes Besançon - 03 81 81 03 90 en semaine 9h30 à 12h30
- Centre d’Informations sur les Droits des Femmes et des Familles (CIIDFF) 25 - 07 57 50 68 75 en semaine de 10h à 12h
- France Victimes 25 Besançon – 116 006 numéro national ou 03 81 83 03 19
- Centre d’Information et de Consultation sexuelle du Doubs - 03 81 83 34 73 en semaine de 12h à 17h
Permanences des associations dans le secteur de Montbéliard
- France Victimes Nord Franche-Comté - 09 70 19 52 52
- Solidarité Femmes Belfort - 07.67.22.87.06 en semaine de 9h à 12h.
Pour rappel, les numéros nationaux à contacter sont les suivants :
- en cas d’urgence, le 17 ou le 114 par SMS
- pour une écoute si vous êtes victime ou témoin de violences sexuelles ou sexistes, le 3919 du lundi au samedi de 9H à 19H.
- pour un hébergement d’urgence, le 115.
Une plateforme de signalement permet aux victimes d’entrer en contact avec des policiers ou gendarmes par internet : https://arretonslesviolences.gouv.fr/
Par ailleurs, un dispositif national permet également aux victimes de violences intrafamiliales de se rendre dans la pharmacie la plus proche de leur domicile afin de demander de l’aide. L’alerte sera immédiatement donnée auprès des forces de l’ordre qui interviendront en urgence.
Ce dispositif permet notamment une alerte efficace et discrète vis-à-vis de la personne violente, une prise en charge rapide des victimes, le début de l’enquête judiciaire et la recherche de solutions de mise à l’abri des victimes malgré le confinement.
"La lutte contre les violences faites aux enfants reste également une priorité en cette période de confinement", précise la Préfecture. Les services de l’État sont également mobilisés aux côtés du Conseil départemental. Le 119, plateforme nationale dédiée à la protection des enfants en danger, est à privilégier en cas de violences faites aux enfants. Ce numéro est joignable 24h/24, 7j/7; l’appel est gratuit.