« Je ne souhaite qu'une chose: la victoire de la gauche en 2012 », a-t-il également affirmé. Pour cela « le PS doit s'organiser pour deux cas de figure: soit DSK est candidat, cela créera un effet de souffle et je serai de ceux qui s'efforceront de simplifier la donne. Soit il ne l'est pas et il y aura des primaires plus ouvertes ».
Interrogé sur son éventuelle participation à ces primaires à gauche, le président de la Communauté d’agglomération du Pays de Montbéliard s’est gardé une marge de manœuvre : « Je me prépare, mais la candidature de Dominique Strauss-Kahn changerait bien sûr la donne ».
Si ce dernier devait l'emporter, Pierre Moscovici pourrait occuper le ministère de l'Economie et non pas celui des Affaires étrangères qui serait dévolu à Laurent Fabius. A deux ans de l'échéance, les caciques du PS se disputent déjà les maroquins.