2017, année charnière pour le budget de la Ville de Besançon

Les orientations budgétaires sont à l’ordre du jour du conseil municipal de Besançon ce jeudi 9 mars 2017. Le budget primitif s’élève à 213 M€, dont 186 M€ d’euro pour le budget principal.

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Sur fond de baisse des dotations de l'état, d'un paysage institutionnel en complète mutation (réforme territoriale…), Jean-Louis Fousseret va présenter aux élus du conseil municipal le budget primitif en réaffirmant sa volonté d'améliorer le quotidien des Bisontins en "préservant leur pouvoir d'achat". Alors que Besançon a perdu son statut de capitale régionale, le maire de Besançon souhaite conforter le positionnement de la ville comme "pôle de rayonnement et d'attractivité…"

Pas de hausse de la fiscalité communale

Le budget 2017 qui sera précisé au mois d'avril s'établit à 213 M€ contre un peu plus de 302 M€ en 2016 : une baisse imputable au transfert de  compétence et de mutualisation avec le Grand Besançon. Premier point : la poursuite de la stabilité fiscale. Si la fiscalité du Grand Besançon évolue, la part communale de la taxe foncière et de la taxe  d'habitation ne bougera pas pour la 6e et 8e année de suite. Une stabilité expliquée par "le maintien des efforts de maitrise de dépenses de fonctionnement et une situation financière saine" indique Michel Loyat, adjoint délégué au budget avec une stabilité de l'épargne brute à 26,8 M€

 Le maire a décidé de quatre priorités politiques pour 2017 :  

Des priorités complètes par deux axes transversaux que sont le développement durable (création de l'agence régionale de biodiversité) et le rayonnement du territoire (pôle Saint-Jacques) 

Investissements à 32 M€

Le niveau d'investissement est stable. Parmi les grands projets, on notera la poursuite de la ligne de TCSP Viotte-Campus-Témis (avec le Grand Besançon) et la suite des chantiers jusqu'en juin sur la place Leclerc, mais aussi la poursuite de l'installation de la vidéo surveillance. Autre projet d'investissement : la réhabilitation de la piscine de Chalezeule, la démolition à la rentrée de la Rhodiaceta ou encore la rénovation des établissements scolaires, notamment de l'école Dürer.

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