6% de fraudeurs sur le réseau Ginko

Le Grand Besançon et son délégataire, Besançon Mobilités, ont décidé de renforcer les contrôles pour éviter les fraudes sur le réseau Ginko. Après une période de tolérance suite au lancement du nouveau réseau bus et tram, les agents de contrôle verbaliseront désormais toute infraction.

Le taux de fraude sur le réseau urbain du Grand Besançon est estimé à 6% et représenterait un manque à gagner chaque année de 320.000 €, "ce qui équivaut au prix d’un bus articulés ou 64 abris voyageurs", signalent les responsables Ginko dans un communiqué.

Des contrôles chaque jour

Pour éviter ce phénomène qui nuit à la qualité du service offert à terme au plus grand nombre pour faciliter les déplacements, il est prévu d'ici février 2015 de déployer un important panel d’outils destinés à réduire la fraude : "contrôles inopinés, journées d’information, campagne d’affichage vont se multiplier sur cette période", est-il précisé.

Les contrôles sont effectués chaque jour sur le réseau du début à la fin des services. Les voyageurs pouvent donc être contrôlés à toute heure. Les agents de contrôle assermentés travaillent par équipe de quatre pour les bus ou de six à huit pour les trams.

Ce qu'il vous en coûtera

Pour rappel, voici quelques exemples de ce qu'il en coûtera aux fraudeurs en cas de :

Le règlement immédiat de l'indemnité sera demandé par le contrôleur. En cas de refus ou d'impossibilité de payer, le contrevenant devra alors présenter une pièce d’identité pour établir un procès-verbal (payables sous deux mois). Si rien n'est fait dans ce délai, c'est le trésor public qui se charge du recouvrement. À noter que la police peut aussi intervenir si la personne ne veut ou ne peut pas justifier de son identité.

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