A Besançon, le portrait d’Emmanuel Macron goudronné pour ses bilans climatique et social

Pendant que Emmanuel Macron inaugurait la présidence française de l’Union européenne ce mercredi 19 janvier, des activistes d’Action non-violente COP21 ont souillé des portraits officiels du président pour dénoncer son bilan climatique et social. Ils pointent « le sabotage climatique » du quinquennat d’Emmanuel Macron et appellent à la mobilisation.

© ANV-COP 21 Besançon

Les activistes ont brandi tête en bas deux portraits présidentiels décrochés en mairies et l’ont trempé dans une mélasse noire semblable à du pétrole.

"Ces cinq années de présidence d’Emmanuel Macron auront été un grand gâchis pour la bataille climatique dont notre avenir dépend. Le gouvernement a méprisé les alertes des scientifiques, de la jeunesse, de la justice et a accumulé les sabotages", souligne Marion, porte-parole d’ANV-COP21 Besançon.

Les portraits, qui auraient comme promis pu être rendus aux mairies "si le gouvernement Macron avait pris de fortes mesures", ont été abandonnés devant la Maison de l'Europe rue de la République, "tout comme le président Macron a abandonné toute ambition dans les mesures à prendre au niveau social et environnemental', explique le collectif d'activites.

© ANV-COP 21 Besançon

"Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre encore cinq ans"

Des actions similaires ont été menées le même jour dans de nombreuses villes de l’Hexagone, notamment à Strasbourg au niveau du Parlement européen où Emmanuel Macron venait faire un discours.

"Emmanuel Macron va encore tenter d’embellir son image auprès de la communauté internationale et en particulier de l’Europe. Nous sommes là pour faire savoir que son bilan est calamiteux et a fait prendre à la France un retard dramatique dans la lutte contre le dérèglement climatique.", poursuit Marion. "Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre encore cinq ans. C’est pourquoi la mobilisation citoyenne doit continuer avant, pendant et après les élections !"

Une marche pour le Climat est déjà annoncée le 9 avril, veille de l'élection présidentielle, "pour placer le besoin de justice sociale et l'urgence climatique au cœur de cette élection."

Infos +

Plus de 150 portraits du président de la République ont été décrochés dans les mairies de France pour dénoncer "la politique climatique et sociale du gouvernement". Ces actions ont mené 84 activistes dans les tribunaux, certains procès sont encore en cours.

Quitter la version mobile