A Minjoz, une nouvelle machine pour traiter les problèmes d’érection

Depuis début 2019, le service andrologie et urologie du CHRU Minjoz à Besançon s’est doté d’une machine permettant de soigner la dysfonctionnelle érectile, unique dans la région. C’est un traitement par ondes de choc, indolore et non-invasif, « qui agit sur la cause et non les symptômes du trouble. »

©

La dysfonction érectile est une incapacité persistante à obtenir et/ou maintenir une rigidité pénienne suffisante pour permettre un rapport sexuel satisfaisant depuis au moins trois mois. Ce trouble fonctionnel peut intervenir chez des hommes de moins de 40 ans comme chez des seniors de 75 ans. Cette pathologie a un impact sur la qualité de vie des patients et sur leur sexualité.

Depuis début 2019, le service d’urologie et d’andrologie du CHU est équipé de la machine Restoris Renova : un traitement par ondes de choc non invasif, non pharmacologique et indolore, qui agit sur la cause et non sur les symptômes de la dysfonction érectile. L’établissement bisontin est le seul centre de Bourgogne Franche-Comté à proposer cette technologie pour traiter cette pathologie.

Une technique indolore par ondes de choc

Le traitement par ondes de choc consiste à appliquer des micro-pulsations indolores de faible intensité au niveau de la verge du patient afin de faire proliférer les vaisseaux sanguins des corps caverneux, augmentant alors l'arrivée de sang dans la verge lors de l'érection.

Ainsi, un mécanisme cellulaire se produit sous l’effet de la « shock wave therapy » pour aboutir à une régénération
vasculaire. L’objectif final de la procédure est d’aider le patient à regagner en spontanéité dans ses rapports sexuels.

Un protocole efficace qui change la vie des patients

La prise en charge se déroule en moyenne sur 6 semaines à raison d’une séance de 30 minutes par semaine lors de la consultation avec le médecin andrologue. Les résultats sont observables pour le patient trois mois après le traitement.

Au niveau tarifaire, le traitement est à la charge du patient tout comme le sont les traitements pharmacologiques pour ce type de trouble.

Concernant la réussite du protocole, la majorité des patients indiquent avoir retrouvé une activité sexuelle épanouie, bien que les résultats varient en fonction de la sévérité de la dysfonction érectile.

En effet, certains patients s’avèrent partiellement répondeurs au traitement : cela a toutefois l’avantage de leur permettre de réduire les traitements oraux. A l’issue de la thérapeutique, les patients devront respecter quelques règles d’hygiène comme arrêter de fumer, faire du sport ou encore surveiller leur alimentation.

Le CHU de Besançon : établissement précurseur en andrologie

Grâce à ce procédé, les symptômes d’autres pathologies masculines telle que la maladie de Lapeyronie peuvent être traitées. Par ailleurs, le service utilise également des traitements comme des injections de collagénase enzymatique pour traiter la maladie de Lapeyronie et les dysfonctionnements érectiles.

Avec un andrologue référent des troubles de l’érection sur la région, le CHU se positionne comme précurseur de ces nouvelles thérapeutiques en Bourgogne Franche-Comté.

Quitter la version mobile