Bach rencontra la musique de Vivaldi dans sa jeunesse et fut vraisemblablement impressionné. La structure formelle (celle du Concerto notamment) venue d’Italie allait bientôt influencer le discours musical partout en Europe.
Alia Mens a choisi la notion de construction comme fil rouge de ce programme. La construction se lit aisément dans la musique de Bach. Elle est aussi présente dans la foi luthérienne qui insiste sur la nécessité de construire une forteresse (Ein Feste Burg), un rempart contre l’adversité.
La Cantate Wiederstehe doch der Sunde peut se lire sous cet angle : sois fort, fais face au pêché avant qu’il ne te distille son poison. Le psaume de Vivaldi (Nisi Dominus), dit que si Dieu n’est pas présent, la construction est vaine.
Mais ce fil rouge n’est qu’un prétexte !
Celui d’entendre deux grands musiciens qui ont traversé les siècles en gardant intact leur pouvoir de persuasion et leur capacité à nous émerveiller.
Une rencontre entre deux géants !