Bilal Hassani en concert à Besançon : nous lui avons posé quelques questions…

Bilal Hassani est le 1er novembre au Grand Kursaal de Besançon ©Fifou ©

Bilal Hassani lance sa premier tournée en octobre, peu de temps après la sortie de son premier album, "Kingdom". Bientôt en concert à l'Olympia, il est aussi de passage dans la capitale comtoise le 1er novembre...

Bilal Hassani : "Appréhender n'est pas le bon mot : j'ai surtout vachement hâte de commencer la tournée ! Evidemment, j'ai beaucoup de stress. Beaucoup d'artistes font leur tournées après deux albums, moi, après mon premier. 

Mais j'ai travaillé très très dur pour ça, la chorégraphie, le détail des lumières, des chansons... Tout, jusqu’au bout des doigts ! Le show est un petit bijoux, j'ai hâte de le montrer !"

BH : "Je suis un jeune garçon de 20 ans qui écrit et compose ses chansons depuis tout petit. Un passionné de musique, de chanson, de show, dont le seul but a toujours été de faire ça.

Mon look fait un petit peu parler, mais ça n'a jamais été voulu. Je comptais même lancer ma carrière en cachant tout ça, pour ne pas que ça prenne le dessus. Mais j'ai finalement décidé de sortir en étant authentique, et ma musique aussi."

BH : "Sans doute "Jaloux". Au-delà du texte, c'est surtout sa composition musicale qui représente bien mon univers."

BH : "C'est un petit peu compliqué de faire ça tous les jours. Mais par exemple, aujourd'hui, je ne calcule pas les insultes, j’ignore tous les parasites. Et je passe une très bonne journée."

BH : "Un peu des deux. Musicalement, j'ai toujours été un grand fan de chants en anglais. Mais récemment, j'ai pris goût à la musique française - notamment quand j’ai commencé ma carrière, avec le titre "Roi" ... Je me suis rendu compte de la beauté de notre langue. D'ailleurs, dans les six nouveau morceaux (de la réedition de l’album, NDLR), il n'y a pas un seul un mot anglais !"

BH : "Je suis complètement comblé. Je n'ai jamais demandé plein d'argent, une grosse maison, une grosse voiture... Tant que j'ai un public qui m'écoute, je peux vivre dans une boîte à chaussure. Là, je suis comblé fois mille, j'ai une belle communauté qui me suit, je fais des concerts, des albums, des musiques dont j'ai envie... Je m'amuse. Il n'y a rien de plus beau que ça."

BH : "Quand j'étais plus jeune, en arrivant sur les réseaux sociaux, j’avais vraiment peur des réactions. Et puis je me suis libéré un peu, j'ai commencé à mettre une perruque... Et beaucoup de gens se sont lâchés, ont dit que c'était trop, etc. Mais avec quel baromètre c’est calculé ? Quand est ce qu’on dépasse le trop ou le pas assez ? Je trouve que c'est un peu crétin de penser comme ça.

Je ne surjoue rien du tout, je n'ai pas envie d’en faire plus pour avoir plus de célébrité, je m’en fous. Quand j’ai commencé, je ne pensais pas à gagner plein d’argent ou être connu. J’aime l’idée de m’autocréer comme j’en ai envie, j'ai toujours voulu faire des chansons... Et voilà. Il n'y a rien qui me monte à la tête.

En plus, j'ai la chance d’avoir un entourage qui me garde les pieds sur terre. Ma maman qui me rappelle d’où je viens – même si je suis encore d’où je viens (rires) : je n'ai rien changé dans ma vie. Je suis devenu d’abord honnête avec moi-même et ça m'a permis d'être honnête devant les autres. C'est tout."

Portait chinois : qui est Bilal Hassani ?

Un mot de la fin pour ceux qui vous suivent ? "J’espère vous rencontrer sur la tournée et je vous offre plein d’amour, restez toujours vous-même.  Et j'espère que vous passez une excellente journée - ou soirée - en lisant cet article."

Infos +

Bilal Hassani est le 1er novembre au Grand Kursaal de Besançon. La billetterie ici. 

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