Conférence de Marina Gasnier : reconversion du patrimoine industriel

Conférence de Marina Gasnier, professeur à l’Université de technologie Belfort-Montbéliard en Histoire des techniques et épistémologie du patrimoine industriel.
 

La manufacture 340 Mulhouse - Bourtzwiller Réhabilitation lourde et restructuration d’une ancienne usine ©

Marina Gansier présentera l’étude des processus de reconversion du patrimoine industriel au plus près des acteurs de terrain et au rôle accordé à celui-ci dans les politiques urbaines, ainsi qu’à celui qu’il pourrait tenir dans le contexte de la transition écologique.

Elle s'est aussi engagée dans une réflexion interdisciplinaire mêlant les sciences historiques et celles de l'ingénierie pour approfondir la connaissance des matériaux anciens dans la perspective du réemploi du bâti existant et, ainsi, apporter des éléments de réponse à la double problématique de la préservation du patrimoine industriel au titre de support historique, et de sa contribution effective aux défis environnementaux.

Directrice du Pôle Humanités depuis 2019, elle exerce ses recherches au sein de RECITS, équipe pluridisciplinaire en SHS de l’Institut FEMTO-ST (UMR 6174). De 2007 à 2019, elle fut membre de la 72e section du Conseil National des Universités en épistémologie et histoire des sciences et des techniques. En collaboration avec la Direction générale des patrimoines du ministère de la Culture, elle a travaillé de 2007 à 2011 sur les politiques publiques menées par l’Inventaire général dans le domaine du patrimoine industriel, scientifique et technique depuis les années 1980.
Désireuse d’enrichir cette macro histoire institutionnelle par le versant de la micro histoire territoriale, elle s’est consacrée, à partir de 2012, à l’étude des processus de reconversion du patrimoine industriel, des travaux présentés dans le cadre d’une habilitation à diriger des recherches soutenue en décembre 2015 à Paris I Panthéon-Sorbonne, puis à l’approfondissement de la connaissance des matériaux anciens. Parallèlement, elle mène une autre réflexion interdisciplinaire dans le domaine des humanités numériques et plus précisément de l'archéologie industrielle avancée à partir du projet Techn’hom Time Machine (projet ANR Lab In Virtuo).

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