Dernières heures des bâtiments : la Rhodiacéta

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Marion Chombart de Lauwe aborde un territoire ou un lieu à travers un point de vue bien particulier : sa dernière heure. Elle entend par là, le moment de sa démolition, le présentant comme un état provisoire, un instant fragile entre deux instants stables. C’est cet entre-deux qui l’intéresse, intervalle où vient se nicher la question de la disparition d’un lieu, de sa mémoire.

Dessiner le démontage de l'usine de la Rhodia c’est faire apparaître sa structure, révéler le bâtiment à travers la mise à nu des couches de mémoire successives.

Les dessins gravés deviennent alors des échantillons témoins d’un espace disparu et de l’histoire d’un lieu qui a cédé la place.

Récit en image d’une déconstruction, celle de la Rhodiaceta.

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