Des BD pour sortir du tabou des violences sexuelles sur les enfants

Dans le cadre de la Journée européenne de protection des enfants contre l’exploitation et les abus sexuels, l’association Coccinelle se mobilise et organise quatre temps forts pour sensibiliser, échanger et expérimenter des ressources, réfléchir à la prévention au quotidien et ouvrir la parole.

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Pour ouvrir ce temps de réflexion et d'action, nous vous proposons une soirée-échanges à partir des BDs de deux autrices-illustratrices pour apporter des regards croisés sur les violences, les tabous, les non-dits mais aussi des pistes pour accompagner, accueillir, écouter et cheminer en écho avec le thème de cette édition de la Journée européenne "Apprendre des victimes et survivants de violences sexuelles subies dans l’enfance pour inspirer un changement de politiques".

Les échanges seront suivis d'un temps pour des dédicaces (les BD seront en vente le soir de l'événement).

Les autrices présentes :

Samboyy : notamment autrice-illustratrice de la BD C’est mon p’tit doigt qui me l’a dit (éditions Leduc, janvier 2022). Résumé : « Je suis née dans une famille a priori normale et sans histoire. Mais, un jour, tout bascule : mon beau-père abuse de moi et me fait vivre un enfer pendant plus d'un an. Comment trouver la force de parler quand on n’a que 11 ans ? Je la trouve cette force pourtant, mais ma parole est bafouée et mon vécu nié. Comment une famille en apparence aimante a pu transformer ma vie en une succession d’angoisses et de souffrances ? Comment survivre et se reconstruire après ça ? ». Une BD pour lever le tabou de l’inceste et donner l’espoir : oui, tout le monde est concerné, oui, il faut en parler et, oui, on peut se relever.

Fanny Vella : notamment autrice-illustratrice des BDs On l’appelait Vermicelle (éditions Leduc, octobre 2021) et Coquelicot (éditions Leduc, août 2023) On l’appelait Vermicelle : De sa naissance à son adolescence, Vermicelle tente d’échapper aux difficultés familiales qui la dépassent : absences, tabous, non-dits, violences et sexisme ordinaires. (...) l’amour y est parfois maladroit, parfois toxique, mais la résilience et le bonheur de Vermicelle, malgré des moments sombres, sont au bout du chemin. Coquelicot : Le corps d’Émilie ne cesse de la trahir. Pourquoi la fait-il reculer d’un pas dès qu’un garçon l’approche ? Pourquoi se ferme-t-il dès qu’elle essaie d’y insérer une protection périodique ? Pourquoi a-t-elle si mal lors des rapports sexuels ? Et ce rouge coquelicot qui lui monte aux joues dès qu’on s’adresse à elle… Émilie en vient à haïr et craindre ce corps qui semble avoir une volonté propre. Mais qu’essaie-t-il donc de lui dire ?

Info +

Infos et inscription à l'événement sur le site de l'association Coccinelle.

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