Figure [1] in-soumise, Simone Veil

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A 17 ans, Simone Jacob est déportée dans les camps de Drancy, Auschwitz-Birkenau puis Bergen-Belsen. Elle en rechape un an plus tard, à la libération. Elle reprend ses études, s’inscrit à l’institut d’études politiques de Paris, puis débute sa carrière dans l’administration pénitentiaire au ministère de la justice. Elle est nommée ministre de la santé en 1974 et fait voter la loi légalisant l’interruption volontaire de grossesse, dans un climat politique extrêmement violent. En 1979, elle devient présidente du parlement européen. Plus tard elle sera élue à l’Académie française et présidera la Fondation pour la mémoire de la Shoah.

A la source du projet, le désir de la simplicité et le dénuement théâtral pour donner à voir la face cachée de la révolte. Avec le désir d’être au plus près du spectateur et au plus près du comédien, de sa parole venue témoigner d’une trajectoire bouleversante.

Et dans le souffle, les mots qui tracent, les mots qui redessinent les contours d’une existence héroïque, où l’ombre traverse la lumière, laissant apparaître des failles immenses et des humiliations, avant que ne surgisse la résistance et parfois le combat ultime de la vie et de la mort.

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