HIPPOLYTE d’après Euripide

Au Fort de Chaudanne à Besançon
du 9 au 18 septembre à 20h
( les samedis et dimanches à 15h )
Réservations : 06 58 81 19 19 / theatre-alcyon@outlook.fr
Adaptation, mise en scène : Patrick Melior
Décors : Jean-Philippe Cléau
Régie lumière : Jean-Luc Jolidon
Régie son : Guy Pothier
Conseils en dramaturgie : Sylvie David-Guignard.
Avec : Laurent Biichle, Jean-Pierre Bolard, Philippe Borie, Hermine David,
Rose Gutierrez, Léa Jobard, Michèle Lautrey, Monique Marron.

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Une tragédie !

N’avons-nous pas besoin de rire, de nous distraire, d’échapper à une actualité désespérante ?
Pourquoi la tragédie remonte-t-elle le moral ? Elle met en jeu des énergies, elle est révélatrice
de beauté, elle est acte de résistance. Ce n’est pas une forme abstraite, désincarnée, une
illusion. Par la philosophie, la tragédie donne sens à la vie, par la poésie, elle provoque la joie.

Phèdre aime Hippolyte, fils de Thésée, son mari. Amour sincère et profond, inavouable et
impossible. Mais ce pur amour est l’arme d’une vengeance mesquine. Artémis, déesse de la
chasse, a les faveurs d’Hippolyte. Jalouse, Aphrodite a le moyen de sa vengeance : provoquer
l’amour de Phèdre pour Hippolyte. Rivalités futiles des déesses qui font des humains leurs
jouets. Voilà ce que les immortels donnent à vivre aux mortels.

Dans Hippolyte les personnages secondaires disent plus que les héros et les dieux. La parole
des petites gens est prophétique. Le vieux serviteur s’excuse de prendre la parole, mais il
conseille son maître Hippolyte. Même si la nourrice entraîne Phèdre dans sa perte, elle
s’interroge, tire les ficelles. Le Chœur s’émeut de tout et renvoie le spectateur à lui-même.
Avec le Chœur nous sommes les témoins de la condition humaine.

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