Un bouffon, un verre, et plus rien à perdre. Il veut qu’on l’appelle Raoul. Il chante, danse, ricane, cabotine, il joue sa peau, Raoul. Trop ivre pour feindre, trop lucide pour ne pas en rajouter. Ses fils le haïssent, le monde l’oublie. Et cette plaie sur sa joue?? Son rire pète, mais son regard est aux aguets, comme si quelque chose ou quelqu’un devait arriver. Farce tragique, opéra du chaos. Il pourfend dogmes et certitudes. Tout explose en éclats de rire et vertiges. Mais sous le grotesque, la beauté surgit. Tant qu’un bouffon osera tout dire, le monde tiendra debout, non?? Ici, le politiquement correct reste à la porte…
Le Père Karamazov le 9 mai au Fort Griffon
Le Père Karamazov, le vendredi 9 mai à 20h

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