Les Insolites de La Rodia #3

Pour ce troisième épisode de ses Insolites, la Rodia s’associe à l’association bisontine “Faites Moins de Bruit”. Le principe est simple : des concerts entièrement acoustiques sans aucune sonorisation.

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Le public sera au plus près de l’artiste pour un moment d’émotion unique. Pour l’occasion deux artistes se prêtent à cet exercice si particulier : Laura Cahen en solo, avec sa voix de velours et son jeu de guitare très fin ; et la bisontine Marie-Alice Ottmann, qui dévoilera ses chansons avec la complicité d’un piano et d’un violoncelle.

Avec “Une fille”, Laura Cahen signe plus qu’un deuxième album. C’est un manifeste. Une affirmation d’elle-même, sans détours, de sa personnalité artistique comme de sa sexualité. Elle n’a jamais aussi bien chanté, et, surtout, ne s’est jamais aussi bien racontée. elle. ,Les 30 ans fêtés cette année y sont sans doute pour quelque chose… Après un Nord explorant le passé, Une fille traduit le présent, revendique avec poésie l’identité homosexuelle et les convictions féministes de la chanteuse française, interrogée par l’actualité des féminicides et des manifestations intolérantes : « je peux avoir du mal à parler de ces sujets, mais, en revanche, plus d’aisance à en faire des chansons ». On le sait, l’intime est le terreau de l’universel, et, en se révélant comme elle le fait aujourd’hui, Laura Cahen parle à toutes et tous.

Avec son premier album « Évidence », Marie-Alice assume son identité de chanteuse. Dans un univers pop mélancolique et poétique, elle est accompagnée par Fred Maggi au clavier et Pauline Busetto au violoncelle.Sur un air de douce mélancolie, un regard se perd et nous interroge. A la frontière entre rêverie et réalité, l’album Evidence parle d’amour, de passion, de solitude mais aussi de rencontres.

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