Rome, le 1er Octobre 1639…

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C’est à cette date précise que le célèbre violiste français André Maugars décida de coucher sur le papier ses impressions sur la musique exécutée alors dans les différentes églises de Rome …

Ses avis sur la musique romaine se montrent enthousiastes et soulignent la grande liberté et l’exubérance des pratiques musicales italiennes, comparées aux habitudes françaises corsetées. Ce faisant, Maugars aborde quantité de thématiques différentes : la disposition des musiciens dans les églises et leur nombre, l’omniprésence des orgues d’accompagnement, l’importance des violons, l’usage exacerbé du chromatisme, le génie du « grand Frescobaldi », la possible présence du claviorganum (encore appelé clavecin organisé)

Le choix de cet instrument chimérique singularise fortement ce programme, par la couleur proprement inouïe qu’il viendra lui apporter : Maugars suggère d’ailleurs entre les lignes que Frescobaldi en jouait …

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