“Skandinavia”, le nouveau concert de l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté

© Alexane Alfaro

Au programme, une comédie musicale — création mondiale — de Jean-François Verdier et Isabelle Gély, et les Danses norvégiennes de Grieg.

Durée : 1h40

Programme

EDVARD GRIEG

Danses norvégiennes

JEAN-FRANÇOIS VERDIER / ISABELLE GÉLY Svalbard, comédie musicale nordique
création mondiale, commande de l’OVH

Distribution

Sabine Revault d’Allonnes, soprano
Soanny Fay, soprano
Ronan Debois, baryton
Nicolas Dufour, Véronique Vigneron & 2 enfants de l’atelier de la compagnie Théâtre EnVie, comédiens Isabelle Gély, metteuse en scène

Jean-François Verdier, direction

Skandinavia

Concerts

Vendredi 4 février, 20h

Samedi 5 février, 20h

Pauses dej’musicales de 12h30 à 13h30

Avec Luc Laidet (clarinettiste co-soliste) et Apolline Kirklar (violoniste)

Souris, ours blancs, rennes et renards polaires peuplent l’archipel de Svalbard, où habitent Anja et Bjorn, deux enfants préoccupés par l’état de la banquise. Les animaux se pressent tous les soirs à leur porte, affamés : le réchauffement climatique entraîne la disparition des plantes qu’ils consomment, des proies qu’ils chassent et les rend plus vulnérables que jamais...

Mais Anja et Bjorn n’ont pas dit leur dernier mot : si les activités des humains abîment l’archipel, il faut trouver des alternatives qui puissent convenir à tout le monde. Isabelle Gély et Jean-François Verdier proposent ici une aventure nourrie par les contes nordiques et nos inquiétudes contemporaines. Véritable fable écologique, elle sou — ligne avec douceur nos paradoxes, et dessine de nouvelles cohabitations entre animaux et humains.

Accompagnée par les images d’Isabelle Gély, cette comédie musicale naît de l’expérience de Jean-François Verdier avec le répertoire pour enfants : elle succède aux contes musicaux Le Carnaval (gastronomique) des animaux, Nuage Rouge, Le Canard est toujours vivant, ou encore Anna, Léo et le gros ours de l’armoire.

« Mais comment décrire ces scènes pittoresques à celui qui n’a jamais pu en partager la fraîcheur ? Il faudrait être peintre, musicien, poète, tout à la fois pour rendre vivant le tableau d’une jeunesse excitée par la danse, la joie et l’amour, et dans quelle orgie de couleurs et de feux ! », s’ex — clame Nils Lühr, dans la biographie qu’il consacre à Edvard Grieg. Les Danses norvégiennes, créées en 1881 par le compositeur norvégien alors âgé de 38 ans, s’inspirent du folklore : plusieurs années auparavant, Grieg découvre en effet le volumineux recueil d’airs traditionnels norvégiens rassemblés par Ludvig Mathias Lindeman, et publié en 1840. Grieg émaille ses quatre danses populaires de ces chants, à l’énergie contagieuse et aux rythmes colorés : ils se succèdent dans un véritable tourbillon et circulent entre les différents pupitres de l’orchestre. Partout, la pulsation ordonne la matière musicale : à tel point qu’en 1953, deux laboratoires de la Sorbonne (en neurophysiologie et en psychologie) essaient d’expliquer les « effets dynamogéniques » de ces danses norvégiennes !

Aurore Flamion

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