C’est une histoire de destins séparés par la mer, de navires échoués sur un rivage lointain, d’un ailleurs où tout repart de zéro. En composant Zaïde, Mozart imaginait une leçon d’humanisme, une farce montée pour surprendre les idées reçues.
Après avoir frappé les esprits avec La Dame blanche, Louise Vignaud, à la mise en scène, et Nicolas Simon, à la direction de l’Orchestre Victor Hugo, partagent leur vision de cet opéra, qu’ils rêvent comme un conte philosophique, le récit initiatique d’une jeunesse mise à l’épreuve. Et quoi de mieux qu’une œuvre laissée inachevée par son créateur pour réinventer le monde après le naufrage ?