Alain Joyandet sur la sellette en Lorraine

Le secrétaire d’Etat et maire de Vesoul n’est pas prêt de rechanter « en passant par la Lorraine… »

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Le dernier numéro de 36 000 communes, la revue de l'Association nationale des maires ruraux revient sur le «plan de modernisation de la défense » présenté cet été par le gouvernement. L'action d’Alain Joyandet, maire de Vesoul et secrétaire d'État à la Coopération et de la Francophonie, en faveur de la base aérienne de Luxeuil-les-Bains y est évoquée.

L'article rappelle que ce dernier a reconnu publiquement que pour tirer d’affaire l’unité haute-saônoise d’autres sites, comme celui de Metz, ont été supprimés. Ce qui n’a pas laissé indifférent le sénateur Jean-Louis Masson (non-inscrit). D’autant plus que Metz, avec la suppression programmée de la BA 128, va perdre plus de 2 000 emplois. Il a immédiatement rédigé une question écrite au gouvernement  en posant la question de savoir si  la France n’était pas devenue une République bananière.

«Les arbitrages auraient dû s'effectuer en dehors de tout copinage et de toute opération clientéliste», souligne le sénateur mosellan en pointant le doigt sur le fait les unités opérationnelles de la base aérienne messine seront redéployées à Luxeuil-les-Bains et sur la base aérienne d'Evreux, située dans le département du ministre de la défense.

« Ce népotisme est scandaleux », a-t-il poursuivi. À Metz, une manifestation unitaire a rassemblé plus de 2 000 personnes début septembre pour dénoncer la suppression annoncée de la base aérienne.

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