Ambroisie : Comment en venir à bout ?

Que doit-on faire si l’on est confronté à cette plante sur son terrain ? Un agent de Fredon Franche-Comté nous répond.

© Hélène Loget © Hélène Loget

Par quoi se traduit la lutte du syndicat ?

Elle se traduit par un suivi des foyers infestés au minium une fois par an. Il s'agit ensuite pour Fredon Franche-Comté de l'évaluer.  Les agents, en concertation avec les agents de l'État, assurent toutes les missions de surveillance du territoire qui leur sont déléguées par l'observation et le recensement des organismes nuisibles du monde végétal.

L'information est relayé auprès des éleveurs, céréaliers, viticulteurs en matière de présence et d'évolution des populations de bioagresseurs, veille à la bonne exécution des mesures prescrites par les arrêtés interministériels. Enfin, elle coordonne et harmonise les luttes collectives.

Quelles recommandations ?

"On recommande plusieurs interventions par an, car cette plante peut germer à plusieurs moments de la période végétative. Cela dépend du stock de graines qu'elle possède et la profondeur de la présence des graines dans le sol". Yoann Huin conseille aux particuliers "d'arracher la plante" ou le "fauchage" pour les foyers plus importants. Ceci bien entendu "avant la floraison" .

Pour les cas plus délicats où la plante s'est ramifiée et produit à nouveau, il faut alors attendre "que la plante soit en fleur pour intervenir" avec une nouvelle possibilité d'arrachage.

Remarque : Huit capteurs sont impliqués dans cette surveillance en région BFC : Montbéliard, Besançon, Dole, Bletterans, Mâcon, Dijon, Chalon et Nevers.

Info +

Plateforme de signalement de l'ambroisie : http://www.signalement-ambroisie.fr/

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