Anévrisme de l’aorte abdominale : faites vous dépister au CHRU de Besançon

Dans le cadre de l’opération nationale Vesale, organisée par la Société française de médecine vasculaire et soutenue par la Société française de tabacologie, la Société française de chirurgie vasculaire et le Collège français de pathologie vasculaire, le CHRU de Besançon propose jeudi 21 novembre un dépistage gratuit de l’anévrisme de l’aorte abdominale, une affection grave, souvent mortelle, aux personnes présentant des facteurs de risques.  

Qu'est-ce que l'anévrisme de l'aorte ?

"L’aorte est la grosse artère qui amène le sang du cœur aux organes et aux membres ; l’aorte abdominale est le dernier segment qui se divise à hauteur de l’ombilic, explique le CHU de Besançon. L’anévrisme se définit par une dilatation d’un segment d’artère, qui en grossissant peut se rompre, l’aorte abdominale étant un des sièges de prédilection des anévrismes. La complication majeure de l’anévrisme de l’aorte est liée à son risque de rupture, le plus souvent mortel, notamment pour les anévrismes de grande taille." 
 

Pourquoi se faire dépister ?

Avec un taux de mortalité équivalent au cancer du sein chez la femme et au cancer de la prostate chez l’homme, l’anévrisme de l’aorte abdominale est un véritable enjeu de santé publique. Aussi en France, la Haute autorité de santé (HAS) recommande depuis février 2013 un dépistage qui consiste à orienter, lors des consultations médicales, les patients à risque vers le dépistage. "L’anévrisme de l’aorte abdominale est le plus souvent silencieux avant qu’il ne se complique, c’est pourquoi le dépistage est essentiel", précise le CHU. 
 

Quel public concerné ? 

La population à risque concerne tous les hommes entre 65 et 75 ans fumeurs ou anciens fumeurs ; les hommes d’âge compris entre 50 ans et 75 ans ayant une histoire familiale d’anévrisme de l’aorte abdominale et les femmes entre 60 et 75 ans tabagiques ou hypertendues. 
La prévalence d’un anévrisme de l’aorte abominable chez les sujets de plus de 60 ans est comprise entre 4 et 8%. 
 

Comment se passe cette journée de dépistage ?  

Le jeudi 21 novembre, le service de chirurgie vasculaire et médecine vasculaire du CHRU de Besançon, situé au rez-de-chaussé du bâtiment gris (hôpital Minjoz), consacrera son activité médicale à cette journée de dépistage.
 
De 8h à 18h, les personnes présentant des facteurs de risque seront accueillies dans le service : information sur l’anévrisme de l’aorte abdominale et prévention, dépistage par échographie vasculaire. Le médecin pose sur l’abdomen du patient une sonde d’échographie afin de visualiser l’aorte et la mesurer. Cet examen, non invasif, indolore et non irradiant, est pratiqué en moins de cinq minutes.
 
L’examen échographique peut avoir trois résultats possibles :
  • L’aorte est normale, le patient repart rassuré. 
  • Le patient présente un petit anévrisme. Le service de chirurgie vasculaire et médecine vasculaire adressera un courrier à son médecin traitant pour assurer le suivi de cet anévrisme (suivi échographique régulier et mesures médicales nécessaires).
  • Le patient a un anévrisme important. Son médecin est rapidement averti : il prendra toutes les mesures médicales nécessaires et confiera son patient à une équipe médico-chirurgicale.
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