Annie Genevard n’est plus vice-présidente de l’Assemblée Nationale

Les députés, réunis ce 28 juin 2017, pour la seconde séance publique de la XVe législature, ont procédé à l’élection des membres du bureau de l’Assemblée Nationale dont celle de la députée du Doubs. 

Annie Genevard, Députée du Doubs, a été désignée vice-présidente de l'Assemblée Nationale. Aux côtés du président, des cinq autres vice-présidents, des trois questeurs et des douze secrétaires, Annie Genevard devient membre du bureau de l'Assemblée. "Elle aura également l'occasion de suppléer François de Rugy dans la présidence des séances publiques", nous est-il indiqué.

 A l'issue des opérations de vote, Annie Genevard a tenu à s'exprimer "le groupe Les Républicains m'a désignée ce matin pour occuper l'un des deux postes de vice-présidents garantis à l'opposition. Je remercie mes collègues pour la confiance qu'ils m'ont accordée et mesure pleinement la responsabilité qui m'est confiée."

Mise à jour ce 29 juin 2017 à 10h35 : 

Les députés Les Républicains dénoncent un déni de démocratie

Après avoir désigné démocratiquement ses candidats, Eric Ciotti pour la questure, Eric Woerth pour la présidence de la commission des finances, Marc Le Fur et Annie Genevard pour les vices-présidences, la validation des candidatures Les Républicains devait être une formalité comme il est d'usage à l'Assemblée Nationale.
Le groupe La République En Marche a décidé de contester le choix du principal groupe d'opposition en faisant élire Thierry Solère à la place d'Eric Ciotti à la questure dévolue à l'opposition.
Devant ce qu'ils considèrent comme "un déni de démocratie, les élus Les Républicains refusent de siéger au bureau de l'Assemblée Nationale jusqu'à ce que les droits de l'opposition soient rétablis".
Christian Jacob, président du groupe Les Républicains de l'Assemblée Nationale a déclaré : "Dans ces conditions, inédites et contraires aux règles républicaines de toutes les démocraties modernes, le premier et principal groupe d'opposition a décidé à l'unanimité de ne pas cautionner ce que nous considérons comme un déni de démocratie et un irrespect du pluralisme politique. Tant que les droits de l'opposition ne sont pas rétablis, nous refusons de siéger au bureau de notre assemblée".

Pour protester, LR a retiré ses candidats, Marc Le Fur et Annie Genevard. À l'inverse, En marche! et le MoDem ont choisi de présenter six candidats pour les six postes, "contrairement aux usages" précisent-ils.

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