Dans le cadre des comités de soutien à François Fillon, Annie Genevard, Marcel Bonnot et Jacques Grosperrin sont les co-présidents. Sylvain Ducret, maire d'Ornans anime les travaux du comité qui comprend à ce jour plus de 500 adhérents. Trois meetings de soutien à François Fillon se tiendront à Besançon, Montbeliard et Pontarlier et plusieurs réunions thématiques seront organisées dans les cinq circonscriptions. Michel Vienet, secrétaire départemental de Les Républicains a été désigné par François Fillon pour gérer le pôle opérationnel de campagne dans notre département.
L'objectif de ces comités est "d'organiser le soutien à François Fillon sur nos territoires, car il nous appartient d'amener les gens" à soutenir le candidat de la droite et "animer le débat", nous explique la députée du Doubs et maire de Morteau. "Nous allons à la rencontre de la population, organiser des réunions publiques avec des personnalités politiques nationales". Des invitations ont été envoyées à Valérie Pécresse, François Baroin et Xavier Bertrand "mais elles sont encore sans réponse", précise Annie Genevard.
Pour ces élus locaux et pour les partisans, "c'est un travail de militant, un grand moment démocratique et un travail d'exploitation et de promotion du programme de François Fillon", nous confie Madame Genevard.
Quelle ambiance en ce moment chez Les Républicains locaux ?
"J'ai le sentiment que toutes les réactions ont été dans un premier temps des déceptions, de la colère, mais ça se calme un peu", explique la députée, "Les médias nous renvoient en permanence à cette affaire : c'est à la justice de dire. Et toutes les grandes figues politiques de Les Républicains ont réitéré leur soutien à François Fillon". Annie Genevard ajoute que"'il ne faut pas craindre l'échange, amener les gens à ne pas devenir justiciers à la place du justiciable, nous faisons campagne et c'est important", souligne-t-elle.
Que répondriez-vous à des électeurs désormais dégoutés de la politique suite à l'affaire Fillon ?
Annie Genevard répond : "La pire des choses serait de se laisser aller à des jugements hâtifs. Dans une démocratie, on s'attaque toujours aux partis politiques. Il faut débattre, même s'il y a de la colère".