Annie Genevard, nouvelle VRP de la réforme des collectivités

Le maire de Morteau fait partie des seize élus locaux désignés par le gouvernement pour convaincre les élus et les citoyens du bien fondé de la réforme territoriale.

©




Alors qu'un sondage Ipsos confirme que  75 % des Français jugent la réforme « confuse et incompréhensible », le gouvernement a désigné quatre femmes et douze hommes chargés d’expliquer et de faire accepter la réforme. Pas facile.

Les deux principaux élus en charge du dossier, Jean-Patrick Courtois (rapporteur au Sénat du projet de loi débat prévu mi-décembre) et Dominique Perben (futur rapporteur à l'Assemblée nationale ?) ont constitué leur équipe et  donneront tous les arguments pour pourvoir convaincre les Français.

Voici donc  les « heureux » élus :

  1. Maurice Leroy, président du conseil général du Loir-et-Cher et vice-président de l'Assemblée nationale,

  2. Serge Grouard, député-maire d'Orléans.

  3. Annie Genevard, maire de Morteau et conseillère régionale

  4. Aurélien Pradié, conseiller général du Lot

  5. Eric Ciotti, président du conseil général des Alpes-Maritimes et député

  6. Guy-Dominique Kennel,  président du conseil général du Bas-Rhin

  7. Natacha Bouchart, maire de Calais et conseillère régionale

  8. François-Noël Buffet, sénateur-maire d’Oulins

  9. Edouard Courtial député-maire d’Agnetz,

  10. Agnès Le Brun, maire de Morlaix et conseillère générale

  11. Maurice Leroy président du conseil général du Loir-et-Cher et député,

  12. Jacques Martin, maire de Nogent-sur-Marne et conseiller général,

  13. Albéric de Montgolfier, président du conseil général d’Eure-et-Loir et sénateur

  14. Bérengère Poletti, députée des Ardennes

  15. Martial Saddier, député-maire de Bonneville
  16. Jean-Patrick Courtois (rapporteur au Sénat)

 
«  Faire plus simple pour moins cher »

Selon Dominique Perben, les futurs conseillers territoriaux de  2014, deux fois moins nombreux qu’aujourd’hui et élus au suffrage uninominal à un tour avec une dose de proportionnelle de 20%, favoriseront l’articulation des actions des conseils généraux et régionaux.  

Pour le gouvernement, ces deux collectivités affichent 17 milliards d'euros de champs de compétence partagée par an « sans savoir précisément qui fait quoi ». L’objectif est donc de clarifier les compétences des collectivités. Espérons que « l’équipe de choc » présentée cet après-midi en fasse tout autant avec la réforme.




Quitter la version mobile