Armement de la police municipale : Romagnan soutient le maire de Besançon

Pour la députée du Doubs, l’armement de la police municipale est une « ’illusion sécuritaire ».

Faut-il ou non armer la police municipale ? Jean-Louis Fousseret a  de nouveau exprimé son opposition sur le sujet alors que le contexte terroriste relance le débat, les policiers étaient particulièrement exposés.

Si la députée PS du Doubs Barbara Romagnan dit comprendre le sentiment d'un traitement inégalitaire et d'insécurité chez les agents municipaux, elle rejoint la position du maire de Besançon. "Armer la police municipale revient à remettre en question sa vocation originelle: celle de la proximité. C'est en effet prendre le risque de glisser progressivement vers le terrain de la répression, et ce au détriment d une présence rassurante (…)un travail de terrain qui permet une relation de qualité et de confiance avec la population. Autant de missions pour lesquelles la possession d armes ne semble ni utile ni souhaitable" explique-t-elle dans un communiqué tout en s'interrogeant sur la baisse des effectifs de la police nationale depuis 2002 à Besançon.

"On est en droit d'attendre, comme le souligne Jean-Louis Fousseret, une remise à niveau et une augmentation des effectifs de la police nationale. Il me semble également nécessaire de rappeler que la protection des citoyens est un devoir régalien de l'Etat. La police municipale ne saurait se substituer à la police nationale et pallier au désengagement de l'Etat'''.

Sur la question de la protection des agents municipaux, Barbara Romagnan s'interroge de l'efficacité d'une rame face à des armes de guerre. "Enfin, augmenter le nombre d'armes à feu en circulation et celui des personnes amenées à s'en servir augmente les risques d'accidents parfois mortels des porteurs de ces armes, comme de la population. Ce n'est pas anodin". 

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