Attentat de Nice : l’auteur présumé s’appelle Mohamed Lahouaiej Bouhlel

Le conducteur du camion qui a foncé sur la foule ce jeudi 14 juillet à Nice faisant plus de 80 morts et des dizaines de blessés, a été identifié vendredi matin comme Mohamed Lahouaiej Bouhlel, un Niçois de 31 ans.

©

Des papiers d'identité au nom d'un Tunisien avaient été retrouvés dans le camion. Nice-Matin et BFMTV avaient révélé qu'il s'agissait de ceux d'un Franco-tunisien. Plus tard, on apprendra qu'il ne s'agit pas d'un binational, mais bien d'un Tunisien.

Mohamed Lahouaiej Bouhlel domicilié à Nice était bien le propriétaire des papiers d'identité retrouvés dans le camion par les enquêteurs. Selon une source policière, l'homme figurant sur les papiers est seulement connu pour des faits de droit commun, France Info parle de violences familiales. Une perquisition a eu lieu vendredi matin au domicile du tueur en présence de policiers d'élite du Raid, dans un petit immeuble d'un quartier populaire de l'est de Nice.

Cette perquisition s'est déroulée vers 9h30 en présence de membres du Raid lourdement armés, a précisé une voisine du chauffeur dont les papiers, au nom de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel selon l'AFP, ont été retrouvés dans le camion. Vers 11h, des membres de la police technique et scientifique étaient toujours présents dans l'appartement supposé du jeune homme.

La porte de l'appartement du 1er étage de cet immeuble modeste était fracassée et grand ouverte vendredi matin, alors que des membres de la police scientifique en combinaison recueillaient des indices en fin de matinée, ont constaté des journalistes l'AFP.

Une dizaine de voisins interrogés ont décrit le locataire de l'appartement comme étant "solitaire" et "silencieux". L'homme montait toujours dans son logement avec son vélo et garait aussi à proximité une petite camionnette de travail. Il n'avait pas l'apparence d'une personne religieuse et était souvent en shorts, parfois muni de chaussures de sécurité, selon Sébastien, un habitant du petit immeuble de quatre étages. Sa voisine de palier, Alexia, indique lui avoir parlé une seule fois - lorsqu'il avait coupé le mauvais compteur électrique. A l'étage supérieure, une famille nombreuse soulignait que le jeune homme ne retournait jamais leurs salutations. Seule une habitante du rez-de-chaussée, Anan, a indiqué qu'elle se méfiait de ce voisin, un "bel homme qui fixait trop ses deux filles".

(Source : AFP)

Quitter la version mobile