Elle évoque le contexte de cette réforme - une manœuvre politicienne dirigée contre les forces de gauche -, revient sur le mille-feuille, décrit le nouveau conseiller territorial et le risque de « notabilisation » et ne manque pas de revenir sur le cumul des mandats. Un sujet qui lui est cher et qui agace profondément le président PS du conseil général et sénateur du Doubs, Claude Jeannerot…
« Ce sujet pose énormément de difficultés de principe et pratique. Au lieu d’être partagé, le pouvoir est concentré dans les mains de quelques uns. Un certain nombre de parlementaires, en plus de leur travail législatif doivent assurer la gestion quotidienne d’une grande collectivité territoriale dirigent plusieurs syndicats, SEM, associations, établissements.
On peut penser que toutes ces responsabilités, mieux partagées, seraient aussi mieux assumées, tout en ouvrant la voie à ceux qui sont exclus de l’exercice des responsabilités. Permettre la participation d’un plus grand nombre de citoyens aux affaires publiques est une condition du renouveau de la vie démocratique », écrit Barbara Romagnan sans citer de nom...