Besançon communique sur son futur tramway

Plaquette, maquette, film, exposition, internet, réunions publiques… La communication autour du tramway de Besançon est lancée tous azimuts.

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« On veut tout mettre en oeuvre pour que ça se passe bien », a avoué ce vendredir Jean-Louis Fousseret, président du Grand Besançon qui est revenu de Paris jeudi avec une bonne nouvelle. La commission nationale des sites sauvegardés a validé le plan du quartier Battant à la suite de la modification du parcours du tram le long des quais du Doubs.

Avant l'enquête d'utilité publique qui sera lancée à la fin de l'année, neuf réunions seront organisées dans les quartiers et les communes de l'agglomération pour informer les habitants. Mais pas question de lancer une consultation préliminaire comme le souhaiterait « un Bisontin qui a des locaux place du 8 Septembre ». Tout le monde aura reconnu Jean-Philippe Allenbach, président du Mouvement Franche-Comté, qui milite dur comme fer pour l'organisation d'un référendum.

« Il va y avoir des difficultés, de la gêne », a prévenu Jean-Louis Fousseret alors que les premiers travaux préparatoires vont débuter. Ils vont durer trois ans. Une convention a été signée entre tous les opérateurs (ERDF, GRDF, France Telecom...) pour qu'on ne creuse pas plusieurs fois au même endroit. « Tout le monde va travailler en même temps » pour déplacer les réseaux existants. Plutôt optimiste, le maire considère que « les craintes et les réactions épidermiques ont disparu », même s'il craint les premières réactions dès lors que l'on commencera à creuser des trous partout « L'apaisement viendra quand les Grands Bisontins verront les rails posés», pense-t-il sur la foi de témoignages de maires rencontrés récemment.

Après le choix d'un tram espagnol, les dirigeants d'Alstom, qui ont pris « un coup de pied aux fesses », vont développer un tram calqué sur celui de Besançon. «  Alstom a compris qu'il devait s'intéresser aux projets des villes de 100 à 200 000 habitants qui ne peuvent pas payer un tram à 30 M€ le kilomètre », a raconté le maire de Besançon. Celui de Besançon coûtera 228 M€, soit 16 M€ au kilomètre. Du coup, « le modèle bisontin est repris au niveau national » et plusieurs maires (Angers, Amiens...) ont déjà prévu de faire un tour dans la capitale comtoise.

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