Besançon : la section CFDT du Centre départemental de l’enfance et de la famille appelle à la grève

Ce mercredi 19 octobre, par voie de communiqué de presse, la section CFDT du Centre départemental de l’enfance et de la famille (CDEF) appelle à la grève, du dimanche 23 octobre à 20 heures au mardi 25 octobre à 8 heures. Un rassemblement est prévu devant le conseil départemental de Besançon lundi 24 octobre à 8 h 30.

© CFDT

"Lors de la signature du Ségur, la CFDT est la seule organisation à demander la revalorisation de tous les professionnels hospitaliers, y compris les professionnels du médico-social, tous métiers confondus. La CFDT obtient l’ouverture d’un travail spécifique pour le médico-social.

Depuis, étape après étape, manifestations après manifestations, le complément de traitement indiciaire a été accordé à tous les agents hospitaliers, quels que soient leur métier, sauf pour les administratifs, techniques et "faisant-fonction" qui travaillent dans les établissements autonomes et les centres départementaux de l’enfance.

Cette décision provoque une inégalité de traitement entre fonctionnaires hospitaliers et dévalorise le secteur social et médico-social qui voit son personnel fuir les établissements. Cette fuite n’est d’ailleurs pas forcément dirigée vers le secteur sanitaire, mais nous assistons à une forte augmentation des démissions et reconversions. Les professionnels s sentent ignorés, déconsidérés.

"La CFDT souhaite tirer la sonnette d'alarme"

La non-reconnaissance et le refus du gouvernement d’accorder le CTI à ces métiers a des conséquences gravissimes : nos établissements vont très vite être en pénurie de professionnels qualifiés dans ces catégories de métier : cuisiniers, agents d’entretien, maîtresses de maison, veilleurs de nuit, administratifs, agents techniques… les difficultés de recrutement sont indéniables : il n’y a pas ou peu de candidats.

Le fonctionnement des services et la prise en charge des bénéficiaires vont en souffrir considérablement. La CFDT souhaite tirer la sonnette d’alarme et alerter les familles et la population : ces établissements vont être en grande difficulté pour assurer la continuité des accompagnements dans ce type de structure, faute de personnel qualifié. À flux tendu, les conditions de travail vont immanquablement être imputées.

Nous craignons l’installation d’un cercle vicieux : manque de personnel qui entraîne une dégradation des conditions de travail qui va accélérer la fuite des personnels… La revalorisation des soignants et des éducatifs, largement méritée et attendue de longue date, sont de réelles avancées ! Mais la non-généralisation de la mesure à l’ensemble de la fonction publique hospitalière entraîne une concurrence déloyale entre établissements. Par exemple, un veilleur de nuit ASH au CDEF gagnera environ 200 euros de moins qu’un ASH de nuit en Ehpad. Plus de 10 % du salaire !

Les autorités doivent prendre la mesure du problème et régulariser au plus vite ces inégalités."

(Communiqué)

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