Besançon : les élus Verts refusent les coupes sombres

C’est la première fois depuis 2001 que les enveloppes budgétaires dédiés aux projets défendus par les écologiques fondent de la sorte. « Il faut restaurer les enveloppes financières et faire revenir le maire sur sa décision de contracter les budgets », a estimé Eric Alauzet.

 

Avec une réduction de ces enveloppes à hauteur de 20% en 2009 et de 30% en 2010, les Verts estiment que de nombreux projets dont ils sont les porteurs se feront au ralenti (pistes cyclables, modes de transports alternatifs, valorisation des collines, jardins familiaux…). Ils craignent également pour les projets à plus long terme comme le jardin botanique ou les travaux liés à l’efficacité énergique dans les bâtiments de la Ville.

 

« Ca ne va pas dans le sens de l’histoire et on espère que le maire va en prendre conscience. On a besoin de moyens. La sortie de crise passera par l’écologie », soulignent les membres du groupe.

 

Les Verts remettent-ils pour autant en cause leur alliance avec la gauche municipale comme sont en train de l’envisager ceux du conseil régional ? « Si nous devions resigner avec le PS aujourd’hui, on se poserait la question de l’autonomie », a souligné Benoit Cypriani.

 

En ce qui concerne le tram, les Verts sont pour, car disent-ils, « on n’a pas le choix ». «On en a marre des projets qui ne se font pas», a appuyé Eric Alauzet en lançant un sérieux avertissement sur le coût de l’opération qui ne doit absolument pas dépasser les 220 millions d’euros prévus.