Besançon : nouvelles recherches pour retrouver le corps de l’étudiante japonaise disparue il y a un an

Narumi Kurosaki, une étudiante japonaise de 21 ans disparue à Besançon il y a près d’un an, est morte et les enquêteurs ont délimité une nouvelle zone pour reprendre la recherche du corps, a annoncé jeudi la procureure en charge de l’affaire.

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Les enquêteurs n'ont "aucun espoir de la retrouver vivante", a déclaré la procureure de Besançon Edwige Roux-Morizot au cours d'une conférence de presse.

La jeune femme de 21 ans qui résidait dans une chambre de la cité universitaire de Besançon a disparu dans la nuit du 4 au 5 décembre 2016. Sa disparition n'a été signalée à la police que quinze jours après et beaucoup de temps a été perdu. "Cela a permis au mis en cause de nous échapper", a déploré la magistrate.

La police soupçonne l'ancien petit ami chilien de Narumi, Nicolas Zepeda Contreras, 26 ans, qui s'est enfuit au Chili, d'être l'auteur du crime. Mais malgré d'importantes recherches, notamment vers Dole (Jura), son corps n'a pas été retrouvé. "On espère toujours le retrouver", a déclaré Edwige Roux-Morizot.

Des recherches "sur un secteur qui n'avait pas été jusqu'à présent exploité"

Les recherches vont "se poursuivre encore sur un secteur qui n'avait pas été jusqu'à présent exploité, mais qui a récemment été identifié", a-t-elle expliqué. Une zone plus précise "où l'auteur présumé des faits serait resté positionné un temps suffisant pour permettre de se débarrasser d'un corps" a pu être délimité grâce au bornage de son téléphone, a précisé la magistrate. Cette zone de plusieurs kilomètres est située sur les communes limitrophes de Choisey-Crissey et Gevry, au sud de Dole (Jura).

"Nous sommes sur une zone de campagne et de moyenne montagne où les recherches ne sont pas faciles, avec des bois, beaucoup de trous d'eau, de cavités", a expliqué le commandant de la PJ de Besançon, Régis Millet. "On recherche une trace de Narumi. Ce qui est sûr, c'est qu'on ne retrouvera pas un corps en bon état", a-t-il ajouté.

D'après Mme Roux-Morizot, "à l'issue de ces opérations - probablement courant 2018 -, et quelque soit le résultat, l'information judiciaire sera achevée" et une demande d'extradition de Zepeda sera officiellement transmise aux autorités chiliennes qui peuvent y répondre favorablement ou non.

Si elles refusent, "restera le choix entre une dénonciation officielle afin que l'auteur présumé soit jugé dans son pays ou une citation à comparaître devant la cour d'assises de Besançon".

(Source AFP)

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