Ce mouvement a été décidé après qu'un chauffeur eut été menacé physiquement, samedi vers 7h, par un jeune homme d'une vingtaine d'années qui, sans raison apparente, lui a annoncé qu'il voulait lui en "coller une", et qui a réitéré plusieurs fois ses menaces.
Le chauffeur a alors déclenché un appel d'urgence, provoquant l'arrivée de la police dans les minutes qui ont suivi. Entre temps, l'individu menaçant était descendu du bus.
"Il y a dix jours, un collègue a déjà été frappé. A présent, ce sont des menaces. Cette fois, ça suffit", a déclaré la déléguée CFDT.
Les bus devraient rester au dépôt au moins jusqu'à dimanche matin. Et certains d'entre eux seront escortés lundi par des voitures de police.